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Baromètre hebdomadaire S52 : Présidentielle 2022

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Emmanuel Macron creuse l’écart sur un peloton de quatre candidats qui se resserre

Pour ce deuxième sondage présidentiel incluant la potentielle candidature de Christiane Taubira, l’ancienne Garde des Sceaux voit son score se réduire à 4,5% (-2,5 points). Une baisse importante en comparaison avec les intentions de vote que nous avions mesurées il y a deux semaines, au moment de la déclaration de sa potentielle candidature. Elle réalise ses meilleurs scores auprès des Multiculturalistes (23%) et des Progressistes (20%), soit de clusters très attachés aux enjeux culturels et sociétaux. Elle est, en revanche, faible dans la plupart des autres groupes, y compris les clusters qui composent les coalitions traditionnelles de la gauche (Sociaux-Démocrates, Solidaires et Révoltés).

Emmanuel Macron est en progression à 23%, profitant sans doute de la baisse de Christiane Taubira et dans une moindre mesure de celles de Yannick Jadot et de Valérie Pécresse. Le chef de l’Etat obtient un score écrasant parmi les Centristes (81%) et atteint des niveaux élevés parmi les Sociaux-Démocrates (49%), les Sociaux-Républicains (41%), les Libéraux (37%) et les Progressistes (31%). A ce stade de la campagne, il parvient à faire converger sur sa probable candidature une coalition électorale pourtant dispersée et opposée sur certains enjeux clivants telles que les questions sociétales ou identitaires, mais que réunit une demande fondamentale de stabilité et une relative confiance dans les élites.

Valérie Pécresse est en très légère baisse à 15% (-1). Elle conserve sa première place auprès des Libéraux (42%), mais à cinq points seulement d’Emmanuel Macron qui la concurrence particulièrement au sein de ce cluster décisif pour l’avenir de la candidate des Républicains. Elle réalise également des scores supérieurs à sa moyenne auprès des Conservateurs (23%), des Anti-Assistanats (20%) et des Identitaires (20%), mais sans parvenir à imposer son leadership au sein de ces clusters qui ont fait le succès des candidatures de droite par le passé.

A Egalité avec Valérie Pécresse et en très légère hausse, Eric Zemmour obtient 15% (+1) des intentions de vote cette semaine. Il arrive nettement en tête parmi les Identitaires (43%) qui constituent, pour l’instant, le cœur de son électorat. Il obtient aussi des scores élevés dans des clusters où il est engagé dans une intense concurrence avec Valérie Pécresse (Conservateurs, Anti-Assistanats) et Marine Le Pen (Sociaux-Patriotes et Anti-Assistanats).

Marine Le Pen est, elle aussi, en légère hausse et obtient 14,5% des intentions de vote (+1,5). Elle domine nettement dans les trois clusters antisystèmes, identitaires et populaires : Réfractaires (38%), Sociaux-Patriotes (41%), Eurosceptiques (47%). Ce sont ces clusters populaires qui permettent à Marine Le Pen de conserver toutes ses chances de qualification pour le second tour.

Au sein de la gauche, les rapports de force restent globalement stables. Jean-Luc Mélenchon progresse d’un point à 13%, bénéficiant sans doute à la marge du recul de Christiane Taubira. Il réalise, et de loin, ses meilleurs scores dans les trois clusters qui représentaient déjà en 2017 le cœur de sa coalition électorale : Multiculturalistes (41%), Solidaires (44%) et Révoltés (50%).

Les autres candidatures de gauche restent à des niveaux modestes. Yannick Jadot est mesuré à 4% (-1) cette semaine. Alors que les principaux candidats ont tous, sans exception, des clusters forts où ils occupent une position de leadership, le candidat écologiste ne parvient à s’imposer dans aucun de nos seize groupes. Y compris dans les clusters les plus sensibles aux enjeux écologiques et les plus en phase avec les valeurs portées par EELV, il n’obtient que des résultats relativement modestes : 17% chez les Multiculturalistes et 14% chez les Progressistes. Pris en tenaille entre Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, il ne parvient pas, pour l’instant à faire exister son offre politique dans cette campagne électorale.

Evolution des intentions de vote Cluster17

Présidentielle 2022: Evolution des intentions de vote

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Sondage Présidentielle 2022 S51

Baromètre hebdomadaire S51 : Présidentielle 2022

Cluster 17 : Sondage Présidentielle 2022 S51

L’éventuelle candidature de Christiane Taubira pourrait mettre en difficulté Emmanuel Macron

Pour ce nouveau sondage de la présidentielle 2022, nous avons introduit l’hypothèse d’une candidature de Christiane Taubira afin de tester son potentiel électoral et d’identifier les conséquences de ce scénario éventuel sur les autres prétendants.

Christiane Taubira réalise un score de 7%, ce qui la place devant Yannick Jadot (5%), Anne Hidalgo (2%) et Arnaud Montebourg (1,5%).

La potentielle candidature de Christiane Taubira recueille 42% des voix des électeurs de Benoit Hamon en 2017, restreignant ainsi encore l’espace des candidatures Hidalgo, Montebourg mais également Jadot. Elle convainc également 11% des anciens électeurs de Jean-Luc Mélenchon et 8% de ceux d’Emmanuel Macron de 2017.

Christiane Taubira obtient ses meilleurs résultats chez les femmes (10%), les 25-34 ans (11%) et les 35-49 ans (11%), les cadres et professions intellectuelles (12%) et les professions intermédiaires (13%), soit des segments traditionnels de l’arc social-démocrate et progressiste. Elle est, en revanche, plutôt faible parmi les séniors (3% chez les 65 ans et plus), chez les hommes (4%) et chez les ouvriers (4%).

Au sein d’une gauche qui reste à des niveaux historiquement bas, Jean-Luc Mélenchon reste globalement stable (moins un point par rapport à notre précédent baromètre), conservant ainsi sa position de leadership sur cet espace politique.

Emmanuel Macron est toujours en tête de nos intentions de votes (20%), mais se trouve, semble-t-il, impacté négativement par la candidature de Christiane Taubira qui capte une partie de son électorat de gauche modérée.

En seconde position, Valérie Pécresse (16%) recule, elle aussi, par rapport à notre baromètre précédent. Il se pourrait que l’effet primaire de la droite soit déjà en train de s’estomper.

A noter, enfin, l’équilibre des forces entre Eric Zemmour et Marine Le Pen. Aucune des deux candidatures ne semble, pour l’instant, en mesure de prendre le dessus et d’incarner le vote utile parmi les électeurs en demande d’une offre identitaire.

Baromètre hebdomadaire S50 : Présidentielle 2022

Pour ce nouveau baromètre de la présidentielle, nous observons la poursuite de la dynamique en faveur de Valérie Pécresse depuis sa désignation par la primaire interne des Républicains. Elle atteint cette semaine 18% (+2) dans notre baromètre et serait aujourd’hui en mesure de se qualifier pour le second tour de l’élection présidentielle. Cette progression se fait au détriment d’Emmanuel Macron et de Marine le Pen.

Emmanuel Macron, bien que toujours en tête avec 22% (-1), continue à subir quelques pertes au sein de sa coalition électorale, notamment auprès du cluster Les Libéraux où il perd 21 points en deux semaines en faveur de la candidate de la droite qui en gagne 26 dans ce segment. Valérie Pécresse est en train de prendre le leadership sur un cluster qui représente le cœur de la droite et fut déterminant dans le vote en faveur de François Fillon lors de la dernière présidentielle. Marine Le Pen (15%) se retrouve cette semaine au coude-à-coude avec Éric Zemmour (15%).

Marine Le Pen conserve une avance confortable sur les clusters populaires et antisystèmes, tels que Les Sociaux-Patriotes et Les Eurosceptiques.

Eric Zemmour continue à dominer au sein des Identitaires, mais avec une avance plus faible que les semaines précédentes. A noter la progression de Valérie Pécresse parmi les Anti-Assistanats, un cluster qui est le lieu d’une forte concurrence entre la candidate LR et les deux candidats identitaires.

A gauche, comme depuis plusieurs semaines, c’est l’immobilité qui constitue le fait principal. Jean-Luc Mélenchon reste stable (13%) grâce ses performances auprès des Multiculturalistes, des Solidaires et des Révoltés, trois clusters où il est pour l’instant dominant. Yannick Jadot se trouve cantonné à 5%, parce qu’il ne parvient pas à s’imposer dans des clusters indispensables à sa réussite électorale, en premier lieu parmi Les Progressistes. La situation est encore plus critique pour Anne Hidalgo (3%) qui ne parvient pas pour l’instant à s’imposer dans des clusters traditionnellement proches du Parti Socialiste, à commencer par Les Sociaux-Démocrates parmi lesquels elle ne recueille que 4% des suffrages.

Dans ce contexte où les candidatures écologiste et sociale-démocrate ne parviennent pas à enclencher de dynamique favorable, Emmanuel Macron maintient une large avance sur des segments décisifs pour la gauche modérée et les écologistes. Sa prééminence parmi Les Sociaux-Démocrates (44%) et Les Progressistes (38%) permet tout à la fois de comprendre comment le président résiste, grâce à son aile gauche, à la progression de Valérie Pécresse et pourquoi la gauche modérée et les écologistes sont aussi bas.

sondage présidentielle 2022

Baromètre hebdomadaire S49 : Présidentielle 2022

Pour ce nouveau baromètre de l’élection présidentielle 2022, nous observons plusieurs mouvements électoraux avec un début d’installation de 5 pôles principaux en capacité de disputer la qualification au second tour, autour des candidatures de Macron, Le Pen, Pécresse, Zemmour et Mélenchon.

Valérie Pécresse sort renforcée de la primaire de droite puisqu’elle progresse fortement à 16% dans notre baromètre et dispute désormais la qualification pour le second tour.

Emmanuel Macron arrive toujours en tête avec 23% (-1). Il consolide certes les deux tiers de son électorat de 2017 mais perd du terrain auprès de celui de François Fillon en 2017. Marine Le Pen avec 16% (+1) récupère la seconde position au détriment d’Eric Zemmour à 15% (-1). Elle progresse au sein de son électorat de 2017 , quand Eric Zemmour y perd du terrain.

Jean-Luc Mélenchon, progresse quant à lui à 13% (+1) cette semaine, avec deux tiers de son électorat de 2017 qui semblent choisir à nouveau sa candidature cette semaine, ainsi qu’une partie de l’électorat qui avait voté pour Benoit Hamon en 2017.

Les autres candidatures arrivent loin derrière la barre des 10% et sont affectées par une dynamique de recul : Yannick Jadot 5% (-2), Anne Hidalgo 3% (-1), Nicolas Dupont Aignan 2% (-1) et Arnaud Montebourg 1% (-1)

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