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Sondage iBanFirst pour Le Point : Face à Trump, les Français plus protectionnistes que leurs voisins allemands et britanniques

Donald Trump a annoncé la couleur : son mandat sera placé sous le signe du protectionnisme et de la hausse des droits de douane. Une politique que semble approuver une large partie des Français (44%) selon “l’enquête iBanFirst sur le commerce international” réalisée avec l’institut Cluster17. Chez les Britanniques et les Allemands, le sentiment d’une décision injustifiée domine plus nettement.

Autre élément significatif de l’étude : le bilan opposé du commerce international entre les Français et leurs voisins européens. Assiste-t-on à une véritable fracture au sein de l’Europe ? Retrouvez les enseignements clés de l’enquête ci-dessous et dans l’étude complète en annexe. 

1. Hausse des droits de douane et représailles : Français VS Allemands & Britanniques

Les Français semblent beaucoup plus sensibles aux velléités protectionnistes du nouveau président américain et attendent des mesures similaires en France.

  • 44% des Français comprennent la position du Président élu contre seulement 24% des Allemands et 38% des Anglais.
  • 70% des Français sont favorables à des mesures de protectionnisme en réaction aux mesures américaines. Seulement 45% des Allemands et 43% des Britanniques y sont favorables car ils craignent les conséquences d’une guerre commerciale.

2. Les Français se voient comme les grands perdants du commerce international, à l’inverse du Royaume-Uni et de l’Allemagne.

L’appétence des Français pour les barrières douanières est liée au constat sans appel posé sur le commerce international. Pour nos concitoyens, le compte n’y est pas :

  •  67% des Français estiment que les règles du commerce international sont plutôt désavantageuses pour leur pays.
  • Ce n’est pas le cas des Britanniques dont 27 % jugent ces règles désavantageuses tandis que 57 % les trouvent équilibrées, et encore moins des Allemands, dont 16% seulement estiment qu’elles sont désavantageuses. 47 % des Allemands estiment qu’elles sont plutôt favorables à leur pays.

3. Les conséquences redoutées d’une hausse des droits de douane

  • Une inquiétude est partagée dans les 3 pays : une large majorité des citoyens anticipe une hausse des prix liée au protectionnisme : 82 % en France et au Royaume-Uni, 87 % en Allemagne. 
  • Cependant, seuls 55 % des Français estiment que cela pourrait nuire à l’emploi, contre 69 % des Allemands et 61 % des Britanniques. Notons que 44 % des Français pensent qu’une hausse des droits de douane pourrait mieux défendre les salariés, un avis peu partagé en Allemagne (15 %) et au Royaume-Uni (29 %).

4. Élection de D. Trump : une mauvaise nouvelle pour la majorité des interrogés

Le retour de Donald Trump à la Maison blanche est majoritairement perçu comme une mauvaise nouvelle dans les trois pays, principalement en Allemagne (79 %) et en France (75 %), tandis que le Royaume-Uni exprime une inquiétude plus modérée (62 %). Les Britanniques ne sont ainsi que 27 % à juger cette élection comme une très mauvaise nouvelle alors que 38 % des Allemands sont dans ce cas.

5. Des inquiétudes géopolitiques partagées

Les trois pays partagent des inquiétudes face au retrait des États-Unis de la défense européenne et du soutien à l’Ukraine. 7 interviewés sur 10 se déclarent inquiets, et 4 sur 10 très inquiets. 

  • Il en va de même s’agissant de la remise en cause des accords climatiques, 49 % des Français, 51 % des Allemands et 38 % des Britanniques expriment une forte inquiétude, et dans les 3 pays, ceux qui se disent très ou assez inquiets avoisinent 70%
  • Les droits de douane imposés par Trump inquiètent également, mais avec moins d’intensité. Si 7 personnes sur 10 expriment leur inquiétude, la part de très inquiets est moindre : 35% au Royaume-Uni, 32% en Allemagne et seulement 25 % en France.

    Sondage complet :
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Sondage pour Le Point : Elon Musk, une personnalité très identifiée qui divise les Français

Dans ce sondage réalisé pour Le Point, nous avons sondé les Français sur leur perception de l’entrepreneur-ministre, Elon Musk. Celui-ci a tout d’abord une véritable notoriété avec 90% de sondés qui disent le connaître. Mais sa personnalité ne laisse pas indifférent. Si 30% des Français interrogés refusent de se prononcer, 21% d’entre eux disent en avoir une bonne opinion contre 48% qui ne l’apprécient pas. Ces derniers sont très largement concentrés dans les segments modérés et progressistes de l’électorat. Et ce pour une bonne raison : Elon Musk est largement perçu comme une personnalité de droite voire d’extrême droite par 80% des Français interrogés. A l’inverse, les Français « proches » de ses idées l’apprécient particulièrement : c’est ainsi le cas de 70% des électeurs 2022 d’Eric Zemmour.

Alors qu’un certain nombre de personnalités ont appelé à quitter X suite à la victoire de Donald Trump dont Elon Musk a rejoint le gouvernement, 47% des sondés estiment que les institutions qui ont quitté X ont eu raison de le faire dont 31% pensent qu’elles ont eu « totalement » raison. Seuls 22% considèrent à l’inverse qu’elles ont tort. C’est une fois de plus, logiquement, dans les segments conservateurs de l’électorat que l’on désapprouve davantage ces prises de position à l’encontre du patron de Tesla.

Le sondage complet ici :

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Une nouvelle clusterisation pour un niveau d’analyse toujours plus puissant

En ce début d’année 2025, Cluster 17 a le plaisir de vous présenter une mise à jour de sa segmentation de l’opinion en 16 groupes de citoyens partageant des valeurs et des positionnements communs sur les grands clivages. La recherche scientifique étant au cœur même de la création de Cluster 17, nous adaptons nos outils au fur et à mesure que nous grandissons. Après 3 ans de fonctionnement, cette évolution va nous permettre d’accompagner de façon toujours plus efficace nos partenaires et nos clients, de plus en plus nombreux dans tous les domaines qui s’intéressent à la société et ses transformations.

Pourquoi une nouvelle clusterisation ?

  1. Amélioration du questionnaire

Nous avons amélioré notre test de 30 questions clivantes à partir duquel nous faisons notre analyse factorielle nécessaire à la clusterisation des individus, c’est-à-dire au regroupement des individus partageant des réponses proches sur ces 30 questions.

Les questions de l’ancien test n’étaient pour partie plus adaptées, soit tout simplement parce qu’elles n’étaient plus aussi prégnantes dans la société soit parce qu’elles étaient trop consensuelles et ne permettaient dès lors pas de « discriminer » des systèmes de valeurs.

En outre, après plusieurs tests, nous avons intégré de nouvelles questions adaptées aux nouveaux enjeux clivants qui traversent la société française.

  • Répondre aux transformations de l’électorat

Dans le cadre de nos recherches et de nos sondages réalisés au cours de ces trois dernières années, nous nous sommes aperçus que les individus étaient de plus en plus polarisés. Ainsi, lorsque nous reproposons le test originel des clusters à des individus l’ayant déjà passé, cette dynamique de polarisation est clairement mesurable. Certains groupes notamment les plus « radicaux » de la segmentation (Les Multiculturalistes, les Libéraux et les Identitaires) voient ainsi leur proportion progresser nettement sous l’effet de la polarisation identitaire. A titre d’exemple, après reclusterisation de 40 000 individus ayant passé le test en 2021 puis en 2024, le cluster des Identitaires passe de 13 à 18%, celui des Multiculturalistes de 7 à 12%. Dès lors, les clusters étaient devenus déséquilibrés entre eux et ne répondaient plus aussi bien au besoin de granularité et de finesse d’analyse pour lequel ils ont été créés.

C’est notamment au sein de l’espace conservateur qu’il était devenu nécessaire de faire mieux apparaître les nuances entre les différentes grappes d’électeurs en captant mieux les clivages internes à cet espace dont la polarisation est manifeste depuis trois ans.

Dès lors, notre nouvelle segmentation fait apparaître de nouveaux groupes tels que les « Autoritaires » ou les « Traditionalistes » disposant chacun d’un système de valeurs et d’une sensibilité idéologique spécifiques.

  • Mieux comprendre les dynamiques électorales
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Cette nouvelle segmentation permet de mieux reconstituer encore la tripartition de l’électorat. Les deux « axes » clivants les plus discriminants et sur lesquels se répartissent les clusters demeurent d’une part les questions culturelles au sens large (immigration, sécurité, religion…) et d’autre part les questions relatives au rapport au « système » économique et institutionnel (Union Européenne, redistribution des richesses, révocation des élus…). Notons que les questions écologiques sont plus centrales qu’auparavant dans la constitution des clivages et donc des clusters et qu’elles sont très fortement corrélés aux questions culturelles et identitaires. Autrement dit, progressisme et écologisme vont de pair de même que climato-relativisme et identitarisme sont étroitement corrélés.

A l’issue de cette segmentation, 3 espaces électoraux apparaissent assez nettement (graphique 1) bien que ceux-ci soient en proie à des recompositions continues sous l’effet de l’éclatement de l’espace « central-élitaire ».

  • La gauche clivée entre ses composantes radicales et modérées

Dans cette nouvelle clusterisation, il apparait que le barycentre de l’électorat de gauche se décale assez nettement, avec deux groupes : les Multiculturalistes et les Solidaires (en bas à gauche sur le graphique), qui pèsent 15% de l’électorat et qui se caractérisent par des positions très progressistes, voire « avant-gardistes », sur les questions de genre, d’immigration, d’égalité et d’écologie, tout en affichant une forte demande de rupture avec un « système » qu’ils contestent foncièrement. Les Sociaux-Démocrates occupent eux aussi une place importante au sein de la gauche, pesant environ 10% de l’électorat total. Progressistes culturellement mais beaucoup plus confiants dans le « système » économique et politique que leurs « voisins » précités, ils oscillent entre le bloc central et le bloc de gauche. C’est également le cas pour les Modérés (6% de l’électorat). Les Sociaux-Républicains (6%) et les Révoltés (4%) sont quant à eux solidement ancrés dans le bloc de gauche malgré leurs positionnements bien plus modérés, voire ambivalents, sur les questions d’immigration, de genre, de sécurité et leur souci d’une écologie « non punitive ».

  • Un espace central soumis à des tendances centrifuges

Un large espace modéré se dégage et le vote en faveur du bloc central est beaucoup plus homogène et concentré dans la nouvelle clusterisation. Comme le montrent les graphiques 2 et 3 ci-dessous, cet espace se compose de l’ensemble des clusters « centraux », modérés sur le clivage identitaire culturel et occupant les positions « supérieures » de l’espace factoriel, c’est-à-dire très favorables à la stabilité politique et économique. Ces 5 clusters (Sociaux-Démocrates, Modérés, Apolitiques, Centristes et Libéraux) ont soutenu, dans des proportions importantes, Emmanuel Macron en 2022. Toutefois, en l’espace de deux ans, la relative « droitisation » du macronisme incarnée par l’adoption quasi simultanée de la réforme des retraites et de la loi immigration a suscité des tensions au sein de cet espace central. La concurrence accrue lors des élections Européennes sur sa gauche, incarnée par la liste de Raphaël Glucksmann et sur sa droite, incarnée par un RN toujours moins radical, a conduit à une forme d’éclatement de ce bloc « macroniste » qui résiste principalement sur deux clusters très proches l’un de l’autre dans l’espace des clivages : les Libéraux et les Centristes.

Graphique 2 : candidats arrivés en tête par cluster à la présidentielle 2022

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Graphique 3 : liste arrivée en tête par cluster aux élections européennes 2024

Coalitions E24
  • Le Rassemblement National quasi-hégémonique dans l’espace des droites

En l’espace de deux ans, le RN a approfondi sa conquête. Comme le montre le graphique 2, Marine Le Pen était déjà parvenue dès 2022 à coaliser l’ensemble des clusters les plus « à droite » sur l’axe des valeurs culturelles, des plus élitaires et libéraux (clusters Traditionalistes, Anti-Assistanat et Identitaires) aux clusters plus protestataires et étatistes (Autoritaires, Réfractaires, Sociaux-Patriotes).

Sous l’effet concomitant du renoncement aux aspects les plus clivants de son programme et du « recentrage » de son programme à ses aspects les plus à même de coaliser un vaste espace de droite (l’immigration et la sécurité en premier lieu), le RN a nettement progressé dans l’espace électoral en 2024, parvenant à se hisser en tête dans deux clusters modérés et relativement dépolitisés : les Conservateurs et les Apolitiques. Si le vote des premiers est assez « logique » dans la mesure où leur système de valeurs est propice à un vote RN (conservatisme social, patriotisme, défenseurs de politiques sécuritaires et anti-immigration dures), le vote des seconds acte un nouveau chapitre de la progression du RN. En effet un cluster comme les Apolitiques, comme son nom l’indique, n’est pas porteur d’un système de valeurs très marqué. Cela démontre la capacité nouvelle du RN à séduire des électeurs modérés et à entrer en concurrence avec des offres politiques avec lesquelles il n’était jamais en concurrence auparavant : Renaissance et le Parti Socialiste en l’occurrence qui sont arrivés 2e et 3e dans ce cluster lors des Européennes.

Le cluster Traditionaliste (en bleu ciel sur le graphique 3) est quant à lui assez singulier dans la mesure où il est le seul à avoir placé LR en tête aux européennes mais à égalité avec Reconquête (32%) et juste devant le RN (29%). Cela montre qu’il existe encore une maigre concurrence dans ce petit espace de droite très conservatrice et bourgeoise quand bien même dans le cadre d’une offre resserrée, ceux-ci seraient inéluctablement attirés par un « vote utile » en faveur du RN. Dans ce cluster, Reconquête apparaît comme une sorte de « passerelle » vers le RN.

  • La puissance d’un outil de détection des systèmes de valeurs


Notre nouvelle clusterisation confirme la pertinence d’une lecture de l’opinion par le prisme des systèmes de valeurs, eux-mêmes repérables via les positions des individus sur les enjeux clivants les plus saillants.

Autrement dit, en détectant grâce à notre test les valeurs, les opinions, les ressorts profonds des individus et en les regroupant à partir de ce qu’ils pensent et non de ce qu’ils sont ou de ce qu’ils font, nous disposons d’un outil d’analyse qui se révèle extrêmement puissant. Car il permet à la fois de mieux comprendre les demandes citoyennes mais aussi des les anticiper. Nous pourrions résumer la force de l’outil cluster par cette formule : « Dis-moi comment tu te positionnes sur quelques sujets clivants et je te dirai quel est ton système de valeurs, donc pour qui tu votes et ce que tu consommes ».

En effet, dans une société où les individus sont de plus en plus désaffiliés des partis, désalignés des offres politiques historiques, polarisées sur des questions fondamentales et dans laquelle les grilles de lecture par les déterminants sociaux-économiques ont perdu de leur puissance analytique (cf. les transformations du « vote ouvrier » ou la faiblesse des explications du vote par revenus), nous pensons qu’il est plus que jamais nécessaire de s’adapter et d’établir de nouvelles grilles d’analyse. La recherche en sciences sociales étant au cœur même de l’existence et de la création de Cluster17, nous continuerons à essayer d’œuvrer humblement au service de cette meilleure compréhension du « monde social ».

Pour faire le test et connaître votre cluster :

Pour découvrir tous les clusters :

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Baromètre de personnalités Le Point / Cluster17 Janvier 2025 : Des débuts compliqués pour François Bayrou

En ce début d’année et après un mois de décembre traversé par l’instabilité, le paysage politique n’en sort pas pour autant bouleversé. Marine Le Pen assoit son statut de personnalité politique préférée des Français avec 35% de popularité (+3) dont 20% de soutien politique ce qui constitue un noyau dur électoral particulièrement imposant comparativement aux autres personnalités.

Malgré la censure dont son gouvernement a été victime, Michel Barnier semble s’installer dans les hauteurs du classement. Avec 32% de popularité, il conserve la deuxième place du classement, apprécié aussi bien par l’électorat centriste que celui de droite. Sa popularité souffre d’autant moins de la censure que celle-ci a clivé très franchement l’opinion et qu’elle a été particulièrement rejetée dans l’électorat Renaissance / LR. Par ailleurs, cette popularité existe depuis sa prise de fonction, car il était parvenu à apparaître comme « l’homme du consensus » au-dessus de la mêlée dans un moment où l’électorat modéré craignait le désordre.

La situation se présente de façon beaucoup moins positive pour son successeur. François Bayrou suscite l’adhésion de seulement 21% des Français sondés, assez loin donc de son prédécesseur. Surtout, les Français jugent assez sévèrement ses débuts aux responsabilités : avec une note moyenne de 2,9/10 à l’égard de son action en tant que Premier Ministre, ils manifestent une défiance qui rend sa mission encore plus délicate qu’elle ne l’était. A titre de comparaison, Michel Barnier recueillait encore 4,2/10 en novembre.

Contrairement à Michel Barnier dont l’image apparaissait en rupture avec l’impopularité du Président, l’impopularité de François Bayrou est finalement assez proche de celle d’Emmanuel Macron qui recueille lui une note moyenne de 2,4/10 (=) sur son action.

Le signal le plus alarmant est peut-être le faible soutien que le nouveau Premier ministre recueille au sein de l’électorat d’Emmanuel Macron, censé être le noyau dur de sa coalition. Avec 50% de sympathie, il n’est que la 7eme personnalité préférée de cet électorat se retrouvant même derrière Bernard Cazeneuve ou Raphaël Glucksmann.

Quant à l’électorat des Républicains, ils ne le mettent même pas dans leur top 10 quand Michel Barnier réussissait à se trouver dans le top 5 à la fois dans l’électorat de Renaissance et de LR.

En position de force après sa reconduction à son poste de Ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau se positionne en 3eme place du classement avec 30% de popularité (+3). En termes de soutien politique, il se place même 2eme derrière Marine Le Pen avec 15% d’électeurs qui l’appuient. Il réussit ce que jusqu’ici personne n’avait réussi à faire à droite : être apprécié à la fois dans l’électorat de droite classique plus modérée et dans la droite « radicale ».

Peu de changements dans le reste du classement : Edouard Philippe demeure solidement 4eme avec 30% de popularité et un statut de successeur à Emmanuel Macron toujours plus solide dans l’électorat modéré.

A gauche, Raphaël Glucksmann et François Ruffin sont tous les deux en hausse se plaçant respectivement 8e et 9e du classement, à égalité avec 26% de bonnes opinions. Pour autant, aucune personnalité ne semble faire consensus dans un électorat de gauche qui semble de plus en plus clivé lorsqu’il s’agit de choisir une personnalité. Seule Marine Tondelier dont la côte de popularité a nettement progressé au moment des législatives anticipées, parvient à réaliser « l’exploit » d’être dans le Top 5 de l’électorat LFI, PS et EELV des européennes.


RETROUVEZ LE BAROMETRE COMPLET :

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Baromètre des perceptions européennes pour le Grand Continent

Nous publions en exclusivité pour le Grand Continent notre premier « baromètre des représentations européennes ». Co-construite avec Emmanuel Rivière, ex DG de Kantar et vice-président de la Maison de l’Europe, cette étude réalisée simultanément en France, en Belgique, en Espagne, en Allemagne et en Italie éclaire sur le rapport des citoyens à des sujets fondamentaux tels que l’appartenance à l’UE, sa compétitivité, son bilan, ses compétences, sa défense militaire ou encore son rapport aux Etats-Unis version Trump.

  1. Rester ou sortir, là n’est plus la question. Le souhait de rester dans l’UE est largement majoritaire dans les 5 pays sondés. De même, le sentiment que l’appartenance à l’UE  renforce son propre pays fait consensus hormis en France où la société est divisée en deux sur cette idée. Dans l’ensemble de cette enquête, c’est en France que le niveau de critique et de scepticisme est le plus élevé.
  2. Des attentes de politiques concertées. Dans 7 des 12 domaines d’action testés, on trouve dans tous les pays une majorité, souvent large, pour estimer préférable une politique commune avec les autres pays de l’Union Européenne. C’est particulièrement le cas s’agissant de la lutte contre le terrorisme, de la recherche et de l’innovation, de la gestion des catastrophes et de la transition écologique. Cela reste vrai de l’immigration et des relations internationales, même si les Français sont plus hésitants sur ces deux aspects.
  3. Un bilan jugé décevant. Il existe peu de domaines d’action que les Européens considèrent comme des réussites. Il n’y a guère que la recherche qui suscite un satisfecit d’une majorité des sondés, et ce n’est même pas le cas en France, pays dont les habitants se montrent d’une manière générale particulièrement sévères, quand les Espagnols se montrent nettement plus positifs. A l’opposé de la recherche, l’immigration est unanimement associée à un constat d’échec. Dans les autres domaines, les constats sont un peu moins négatifs et varient significativement d’un pays à l’autre.
  4. Inefficace et bureaucratique, des reproches qui ont la vie dure Les critiques des citoyens se concentrent principalement sur l’absence d’efficacité de l’UE : seuls 15 à 28% des sondés estiment qu’elle est efficace. L’UE est à l’inverse perçue comme « bureaucratique » par une part importante de sondés, de 38 à 57% selon les pays. Cette insatisfaction n’est pas antinomique avec l’attachement au projet européen, mais débouche naturellement sur l’envie d’une autre Europe.
  5. Une autre Europe Environ 2/3 des sondés de chaque pays se disent ainsi favorables à l’UE tout en souhaitant « de grands changements » dans sa manière de fonctionner. Mais ce mécontentement ne se manifeste pas automatiquement par une envie de revenir en arrière dans l’intégration européenne : ainsi dans 4 pays sur 5 (sauf la France), le souhait d’aller vers une « Europe fédérale » est majoritaire.
  6. La difficile solidarité européenne Quand il s‘agit de qualifier l’Europe de « solidaire », les avis varient fortement d’un pays à l’autre (de 32% en Italie à 58% en Allemagne) et la question consistant à estimer si les Etats membres doivent accepter de contribuer plus qu’ils ne reçoivent de l’UE montre la complexité de la question. Le sujet fait débat, et partage les opinions publiques comme les pays : 57% des Allemands acceptent que leur pays soit contributeur net, quand 52% des Français le refusent. Pour une part, la solidarité européenne peut se heurter aux interrogations du grand public sur la fiabilité des autres partenaires.
  7. Le rapport Draghi, réponse nécessaire au défaut de compétitivité ? Environ deux tiers des Européens estiment que l’UE n’est pas compétitive, que ce soit par rapport aux Etats-Unis ou par rapport à la Chine. Ils souhaitent dès lors majoritairement que les pays se coordonnent davantage et ils sont plus de 50% à se dire en faveur du plan porté par Mario Draghi réclamant 800 milliards d’euros d’investissements dans des secteurs clés.
  8. Trump, la menace L’élection de Donald Trump est perçue comme une menace pour l’UE et pour l’Ukraine : 40 à 49% des sondés le considèrent comme un « ennemi de l’Europe » (contre 7 à 12% qui le considèrent comme un ami) et 41% (Italie) à 58% (Belgique) des sondés estiment que son élection rend le monde « moins sûr ».
  9. Ukraine : des lignes de faille les Européens sont partagés sur l’aide à apporter à l’Ukraine : 58% des Allemands souhaitent ainsi s’engager davantage pour défendre l’Ukraine contre seulement 31% des Italiens. En miroir, des divergences apparaissent concernant l’attitude à adopter vis-à-vis de la Russie. Si dans 4 pays sondés, la majorité s’exprime pour un renforcement ou à tout le moins un maintien des sanctions contre la Russie, une part significative de l’opinion italienne prône une normalisation de la relation.
  10. Des noyaux durs europhobes En France et en Italie, l’analyse par cluster fait apparaître des groupes d’électeurs particulièrement europhobes. Cette hostilité à l’égard de l’UE se conjugue à une défiance plus globale vis-à-vis de l’establishment dans des clusters qui peuvent être très différents sur d’autres clivages, les uns pouvant se situer à gauche et les autres à droite. Le phénomène est moindre en Allemagne et en Wallonie où l’europhobie est surtout l’apanage des électeurs de droite identitaire. En Espagne et en Flandre, le rapport à l’UE est moins structurant dans la construction des systèmes de valeurs et fait davantage consensus.

Retrouvez l’ensemble des résultats ci dessous :

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Sondage pour Le Point : La censure de Michel Barnier divise les Français

  • 47% des Français favorables à une censure du gouvernement Barnier contre 41% de défavorables : opinion très clivée avec 30% de « très favorables » et 22% de « très défavorables ». Dans le détail, c’est l’électorat PS des européennes qui est le plus clivé (50% vs 50%). L’électorat RN est également clivé avec 56% d’électeurs favorables vs 39% défavorables (dont 17% tout de même de très défavorables).
  • Marine Le Pen prend donc à rebrousse-poil une partie de son électorat : 31% de ses électeurs se disent inquiets, 12% se disent énervés. A l’opposé, 26% se disent satisfaits et 15% satisfaits. On perçoit donc un électorat quasiment coupé en deux sur le ressenti éprouvé face à la chute, encore hypothétique au moment du sondage, du gouvernement Barnier.
  • Au niveau national, 31% des Français sondés se disent inquiets et 15% énervés, illustrant le souci de stabilité et d’ordre éprouvé par la quasi-moitié de la population. L’électorat PS est en porte-à-faux vis-à-vis de cette décision : seuls 24% d’entre eux se disent réjouis ou satisfaits contre 40% qui se disent inquiets. Dans un cluster-phare de la coalition historique du PS, les Sociaux-Démocrates, l’inquiétude grimpe à 55% et la colère à 29%.
  • Emmanuel Macron est stigmatisé comme le principal responsable de la crise : 36% estiment que la censure est la conséquence du mauvais choix de départ du Président de nommer Michel Barnier. 19% blâment « l’alliance » de circonstance entre le RN et le NFP. 13% seulement pointent la responsabilité directe de Michel Barnier « de ne pas avoir assez écouté les oppositions », symbolisant la faible résonnance de cet argument dans l’opinion.
  • Signal faible important du sondage : au-delà de l’inquiétude ressentie, une certaine fatalité semble frapper les Français. Lorsqu’on leur demande la meilleure solution pour trouver une majorité et faire adopter le budget, 40% estiment qu’il n’y a aucune solution possible dans les conditions actuelles. Manifestant un rejet profond contre le personnel politique, la deuxième solution plébiscitée par 25% des sondés est un gouvernement technique « non politique ». 17% souhaitent une coalition Ensemble, LR et RN. Les autres coalitions sont très impopulaires : une coalition NFP-Ensemble n’est privilégiée que par 6% de sondés.
  • Le pays est également particulièrement divisé à l’égard de la démission du Président de la République : 54% des Français estiment qu’il « doit démissionner et qu’une élection présidentielle doit se tenir dès 2025 » quand 46% estiment que « l’élection présidentielle doit avoir lieu en 2027 dans le respect des institutions ». Le premier scénario est défendu par les électeurs les plus « antisystème », une sorte « d’arc contestataire » qui traverse une grande partie de l’électorat de gauche et du RN. A l’inverse les modérés sont tout à fait réfractaires à cette issue radicale : 78% des électeurs PS, 69% des électeurs LR et 96% des électeurs Renaissance souhaitent qu’Emmanuel Macron aille au bout de son mandat.

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Baromètre des personnalités Le Point/Cluster17 Novembre 2024 : Michel Barnier fait jeu égal avec Marine Le Pen

Les Français continuent de détourner le regard d’Emmanuel Macron. C’est le troisième mois de baisse consécutive pour le Président de la République, définitivement très abîmé depuis la dissolution. Les Français donnent une note moyenne de 2,4/10 à son action politique. Surtout, sa popularité tombe à 16% (-1) avec seulement 5% de sondés qui disent le soutenir. Dans son propre électorat il pointe à la 4eme place, devancé désormais par son Premier Ministre, Michel Barnier.

Ce dernier jouit d’ailleurs d’une popularité assez élevée dans l’ensemble de l’électorat. Les Français accordent une note moyenne de 4,2/10 à son action, un score stable par rapport au mois précédent. Et au classement des personnalités, il passe de la 5eme à la 2eme place avec 32% de bonnes opinions (+1) dont 11% de sondés qui disent le soutenir. Le Premier Ministre bénéficie d’un positionnement politique clairement identifié recueillant l’assentiment des Français qui se positionnent du centre à la droite.

Côté ex-majorité, Gabriel Attal n’est pas épargné par les Français. Déjà victime d’un recul de popularité le mois dernier, il perd en novembre 5 points, chutant de la 3eme à la 7eme place du classement avec 27% d’opinions positives. Son ancien Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin essuie lui aussi une baisse de 8 points de popularité. Après, plusieurs mois de hausse ininterrompue, le député du Nord retombe au niveau qui était le sien il y a quelques mois avec 20% de bonnes opinions.

Marine Le Pen demeure solidement en tête du classement malgré une baisse de 3 points de popularité. Ses 32% et surtout ses 18% de soutien font d’elle la personnalité la plus soutenue dans l’électorat. Elle est en tête chez les électeurs « à droite » et « très à droite » confirmant son hégémonie dans le cœur de la droite française. A gauche, seul Fabien Roussel se maintient en haut du classement. Avec 30% de bonnes opinions, il est 3eme, porté davantage par un courant de sympathie (28%) que par un réel soutien politique (2%). La situation est assez morose à gauche où seul Raphaël Glucksmann dispose à la fois d’un bon équilibre entre soutien (7%) et sympathie (18%) se classant à la 8eme place. François Ruffin, habitué du podium avant l’automne reste à la 10eme place et perd à nouveau 2 points de popularité. Dans le détail, les fractures semblent profondes dans l’électorat de gauche. La partie la plus radicale est préemptée par un Jean-Luc Mélenchon dont la popularité est intacte : 83% chez les « très à gauche ». Dans le même temps, François Hollande surgit à la première place chez les « plutôt à gauche » avec 49% de popularité.

Sondage complet à retrouver ici :

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Jean-Yves Dormagen nommé représentant de la World Association for Public Opinion Research en France

Cluster17 a le plaisir d’annoncer que Jean-Yves Dormagen, fondateur et président de l’institut, a été nommé représentant officiel en France de la WAPOR (World Association for Public Opinion Research). Cette nomination marque une nouvelle étape pour Cluster17 dans son engagement à promouvoir l’excellence dans l’étude et l’analyse de l’opinion publique.

Jean-Yves Dormagen succède à Emmanuel Rivière, qu’il remercie chaleureusement pour son travail remarquable et son engagement en tant que précédent représentant.

La WAPOR, fondée en 1947, est une organisation internationale qui réunit des experts (sondeurs, chercheurs) du monde entier dans le domaine de la recherche sur l’opinion publique. L’association a pour mission de promouvoir l’usage rigoureux de la recherche scientifique dans la compréhension des attitudes, des comportements et des opinions des citoyens. Elle joue un rôle clé dans la diffusion des innovations méthodologiques et la mise en relation des professionnels de l’opinion publique à l’échelle mondiale. Elle s’engage aussi dans la défense de la liberté de sonder, tout particulièrement dans les pays où cette liberté est menacée ou entravée.

À travers cette nouvelle fonction, Jean-Yves Dormagen aura pour mission de renforcer les liens entre la communauté française des spécialistes de l’opinion publique et les membres du WAPOR, tout en favorisant le dialogue international sur les grands enjeux d’actualité. Sa nomination confirme la reconnaissance des travaux de Cluster17 dans le secteur des sondages d’opinion.

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Sondage pour Le Point : Une partie de l’opinion se déchire entre pro-voitures et pro-vélos

• 81 % des sondés disent utiliser leur voiture régulièrement. Parmi eux, 55 % l’utilisent tous les jours. La voiture demeure donc un outil omniprésent dans la vie quotidienne des Français, et ce, quels que soient les profils interrogés. Parmi les rares Français qui n’utilisent pas régulièrement leur voiture pour se déplacer, on retrouve notamment les plus jeunes (35 %) et les plus de 75 ans (35 % également), les titulaires d’un Bac +5 (31 %), ainsi que les habitants des villes de plus de 100 000 habitants (40 %).

• Le vélo est utilisé régulièrement par 18 % des sondés. Certains groupes de sondés – qui sont souvent aussi ceux qui utilisent le moins leur voiture – semblent faire du vélo leur moyen de transport privilégié au quotidien. Ainsi, 33 % des 18-24 ans disent être des cyclistes réguliers, de même que 35 % des titulaires d’un Bac +5 ou 33 % des cadres et professions intellectuelles supérieures.

• 11 % des sondés pensent qu’il y a « trop de cyclistes sur les routes », 22 % « estiment qu’il y en a suffisamment et ne souhaitent pas qu’il y en ait davantage », 26 % considèrent qu’il y a « peu de cyclistes sur les routes » et enfin 41 % des sondés n’expriment pas d’avis sur cette question. La perception du nombre de cyclistes sur la route semble dépendre en partie du positionnement politique des répondants. Ainsi, 62 % des électeurs d’Éric Zemmour estiment qu’il y a trop de cyclistes ou qu’il y en a suffisamment et qu’il n’en faudrait pas davantage. Un constat partagé par 48 % des électeurs de Valérie Pécresse contre seulement 14 % pour les électeurs Mélenchon et 7 % pour les électeurs Jadot. Ces chiffres montrent à quel point la perception du réel est affectée par des biais d’opinion. En outre, ils témoignent du caractère très polarisant et clivant de la place du vélo sur les routes.

• Ce même biais de perception s’applique vis-à-vis des voitures. Alors que 43 % des sondés estiment qu’il « y a trop de voitures sur les routes », cette opinion grimpe à 65 % chez les électeurs se positionnant « à gauche » et à 79 % chez ceux qui se disent « très à gauche », tandis qu’à l’inverse, seuls 20 % des électeurs s’autopositionnant « à droite » partagent ce constat.

• Les sondés sont en moyenne assez sévères vis-à-vis des cyclistes : 58 % d’entre eux considèrent que leur comportement est irrespectueux des automobilistes et des piétons, dont 21 % le jugent même très irrespectueux. Seuls un tiers des répondants les considèrent comme respectueux. Sans surprise, ici aussi, le positionnement politique joue grandement dans la perception à l’égard des cyclistes : 73 % des électeurs Pécresse et 77 % des électeurs Zemmour les jugent irrespectueux contre 23 % des électeurs Jadot et 37 % des électeurs Mélenchon.

• Le regard des Français est tout aussi critique vis-à-vis des automobilistes, dont le comportement est jugé irrespectueux par 62 % des sondés. Une critique partagée par près de 80 % des électeurs de Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon.

• Au-delà du clivage entre « pro » et « anti » vélo, de nombreux sondés n’expriment pas de sentiments particulièrement négatifs envers les cyclistes. Ainsi, 27 % des Français disent ressentir de « l’indifférence » vis-à-vis des cyclistes croisés sur les routes. 17 % ne ressentent « aucun » sentiment particulier. Toutefois, 21 % des sondés expriment de la « peur » et tout de même 17 % disent ressentir de « l’agacement » vis-à-vis des cyclistes. 16 % ressentent de « l’empathie » et 10 % de « la confiance ». L’agacement est ressenti de façon assez transversale avec un « pic » chez les électeurs Zemmour, qui sont 48 % à exprimer ce sentiment.

• Alors que l’actualité a été marquée par la mort tragique d’un cycliste renversé volontairement par un automobiliste, les automobilistes ne semblent pas pointés du doigt par les Français. Dans les accidents de la circulation impliquant des cyclistes, 33 % des sondés estiment qu’ils sont « avant tout liés à des aménagements cyclables défaillants ». 30 % considèrent que c’est « l’attitude des cyclistes » qui est en cause, et seulement 20 % des répondants mettent en cause l’attitude des automobilistes. Le clivage gauche/droite entre « pro » et « anti » cyclistes atteint ici son paroxysme avec 66 % des électeurs Zemmour et 46 % des électeurs Le Pen qui blâment les cyclistes. Les électeurs de gauche ne stigmatisent pas l’attitude des automobilistes mais plutôt la défaillance des aménagements cyclables.

• Enfin, si les automobilistes dans leur globalité ne semblent pas mis en cause par les Français, certains véhicules sont davantage stigmatisés. Une majorité de répondants (52 %) se positionnent ainsi en faveur de l’interdiction des « gros véhicules » types 4×4 et SUV dans les centres-villes des grandes métropoles françaises. Une interdiction souhaitée par près de 80 % des électeurs de gauche et par 65 % des habitants des grandes métropoles.

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Sondage Cluster17 pour Le Point & BE MY MEDIA: Pratiques de consommation média et perception des jeunes Français sur les fausses informations

Surprise, les jeunes ne s’informent pas si mal

Réseaux sociaux, télévision, presse en ligne… Contrairement aux idées reçues, les 18-34 ans s’informent plutôt bien et ont conscience des éventuels biais, selon un sondage Cluster 17.

Changement de paradigme. S’il était admis que les jeunes s’informaient principalement en ligne, cette affirmation est d’autant plus claire dans la dernière étude de Cluster 17, en partenariat avec be my media. Le sondage a été réalisé sur un échantillon représentatif de 1 487 personnes, du 26 au 29 septembre.

De même si 81% expriment de « l’inquiétude » quant au niveau de la dette, ce sentiment est nettement plus répandu à droite de l’électorat.

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