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Quelle Espagne politique après le vote ?

Les résultats des élections générales du 23 juillet dernier dessinent un pays divisé en deux blocs de dimension comparable. Le Parti Populaire enregistre une forte progression par rapport à 2019 (20,8 %), en atteignant 33 % des suffrages, ce qui lui permet d’obtenir 136 députés. VOX, en recul (12,4 %) n’obtient que 33 députés (contre 52 dans la précédente législature)…

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Sondage pour Le Point : 77% des Français trouvent les violences dans les banlieues injustifiables

Les Français, sensibles au sort des banlieues, condamnent fermement les violences

Réalisée au lendemain des premières révoltes suite à la mort de Nahel, notre étude révèle un consensus contre les violences qui ont émané des quartiers populaires un peu partout dans le pays.

Trois Français sur quatre trouvent ces violences injustifiables dont 56% les trouvent tout à fait injustifiables. Il n’y a que deux clusters de gauche contestataire qui trouvent ces violences justifiables : les Multiculturalistes, à plus de 80% et les Révoltés à 61%. Notons que le troisième cluster qui composent ordinairement cette gauche contestataire, les Solidaires, sont 71% à condamner ces violences, marquant un clivage au sein même des franges les plus radicales de l’électorat. Ainsi, malgré ce clivage, l’électorat de Jean-Luc Mélenchon se distingue avec 59% de ses électeurs qui trouvent les violences justifiables.

Notons par ailleurs que c’est principalement au sein des franges les plus jeunes et diplômées de la population que l’on cautionne ou soutient le plus les émeutes.

Outre ce relatif consensus anti-émeutes, l’opinion adhère majoritairement à l’idée selon laquelle les habitants des banlieues sont défavorisées. 57% des sondés estiment ainsi « qu’ils ont moins de chance de s’en sortir que le reste de la population ». Un sentiment exprimé très majoritairement au sein des groupes les plus à gauche mais également dans l’électorat du Président de la République. Au sein des groupes de droite, le constat est plus nuancé avec une majorité relative qui estime qu’ils ont autant de chance que les autres de s’en sortir.

Deux Français sur trois souhaiteraient ainsi voir la mise en place d’un « grand plan banlieues » pour améliorer les conditions de vie des habitants. Seuls les Sociaux-Patriotes et les Identitaires, deux clusters très hostiles au multiculturalisme, à l’islam et à l’immigration sont largement défavorables à la mise en place de ce plan. C’est au sein de l’électorat d’Eric Zemmour, justement composé très majoritairement d’Identitaires que l’on se montre le plus réfractaire à la réalisation de ces politiques publiques en faveur d’une population regardée avec défiance voire hostilité.

Toutefois, les Français, en fonction de leur sensibilité idéologique, ont des regards bien différents sur les politiques publiques prioritaires qui seraient issues de ce « plan banlieues ».

42% d’entre eux souhaiteraient ainsi que le Gouvernement renforce en priorité la présence de la police dans ces territoires. Un souhait qui dépasse largement les 50% au sein des clusters de la droite et proches du RN (Conservateurs, Libéraux, Eurosceptiques, Sociaux-Patriotes, Anti-Assistanat, Identitaires).

A gauche, on mise davantage sur l’école publique : 47% des Sociaux-Démocrates et 38% des Multiculturalistes en feraient ainsi leur politique prioritaire. Des politiques publiques de facilitation d’accès à l’emploi et de rénovation des logements sont également plébiscités par la gauche.

Enfin, on retrouve également ce clivage gauche-droite dans l’aspect sécuritaire : 58% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon estiment qu’il faudrait le retour d’une police de proximité dans les banlieues quand les électeurs de Marine Le Pen et d’Eric Zemmour estiment quant à eux nécessaires d’avoir une police spécialisée qui réprime davantage les délinquants.

Comment se structure l’électorat espagnol ? Cluster17 révèle les 16 clusters espagnols pour Le Grand Continent

A moins d’un mois des élections espagnoles : si vous voulez tout comprendre aux enjeux et aux rapports de force qui traversent l’Espagne, retrouvez notre analyse dans Le Grand Continent.
Après la France et l’Italie, Cluster 17 grâce à sa méthode innovante de segmentation socio-politique, révèle les clivages d’un pays polarisé et fragmenté autour des questions d’identité.

Sondage pour Le Point : Elisabeth Borne bien placée pour rester à Matignon

Le dernier sondage Cluster17 pour Le Point montre qu’au sein de la majorité, Elisabeth Borne dispose d’un bon leadership dans l’opinion pour rester à son poste. Bruno Le Maire la talonne. Par ailleurs, les Français ne semblent pas souhaiter un changement des équilibres à l’Assemblée Nationale. La tripartition paraît bien ancrée dans l’électorat. Retrouvez l’analyse de Jean-Yves Dormagen, Président de Cluster17 pour Le Point ici: https://www.lepoint.fr/politique/une-majorite-de-francais-est-favorable-au-maintien-d-elisabeth-borne-a-matignon-28-06-2023-2526562_20.php?%3Fat_medium=Community%20Management&at_campaign=Compte%20Twitter%20Le%20Point#xtor=RSS-221

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Sondage pour Le Point : 47% des Français ne partiront pas en vacances cet été

Si un peu plus de la moitié des Français (53%) ont prévu de partir en vacances cet été, notre étude révèle des fractures importantes dans la population.

Parmi les Français qui ne partiront pas cet été, 47% évoquent un manque de moyens financiers. Un chiffre en baisse de 9 points par rapport à l’été dernier. Toutefois, ce sont les mêmes catégories qui sont touchées par la hausse des prix et le manque de pouvoir d’achat.

Ainsi, les ouvriers sont trois fois plus nombreux (63%) que les cadres (21%) à ne pas partir en vacances cet été.

Malgré des budgets souvent plus resserrés, les 18-24 ans sont les plus nombreux à partir en vacances (75%). Mais ils privilégieront des séjours courts, de moins de deux semaines, le plus souvent dans un camping.

L’électorat de Marine Le Pen, plus populaire que la moyenne, est celui qui partira le moins en vacances : 58% de ses électeurs resteront chez eux cet été contre 37% des électeurs d’Emmanuel Macron, qui sont eux, les plus nombreux à partir en vacances. Globalement, c’est au sein des « clusters » populaires composant la « France des ronds-points » que l’on part le moins en vacances.

La France reste la destination privilégiée : 71% des sondés partiront dans l’hexagone, c’’est 7 points de moins que l’été dernier. Symbole peut-être d’un retour à la mobilité alors que l’épidémie de Covid et ses innombrables contraintes semblent désormais appartenir au passé.

Les pays d’Europe du Sud sont ensuite les plus attractifs, en raison de leur proximité mais également de leur coût moindre : 21% des Français qui partent en vacances partiront dans l’un de ces pays. Une fois de plus, les inégalités sociales révèlent un clivage entre un peuple « nomade » et un peuple « sédentaire » : 36% des cadres, des professions intellectuelles supérieures et des professions intermédiaires partiront à l’étranger cet été alors que ce sera le cas pour seulement 10% des ouvriers.

Les vacances à la mer sont celles que préfèrent les Français. 58% d’entre eux disent partir à la mer quand ils partent, et ce dans toutes les catégories de la population. Les vacances à la montagne attirent un tiers des Français et la campagne, un quart des répondants, notamment au sein de l’électorat de gauche : les Multiculturalistes, les Sociaux-Démocrates et les Progressistes sont ainsi entre 30 et 40% à déclarer choisir la campagne lorsqu’ils partent en vacances.

Pour leur hébergement, 17% des Français louent une chambre d’hôte ou un appartement, 10% vont chez des amis ou leur famille, 9% à l’hôtel, 7% dans leur résidence secondaire et 7% au camping. Celui-ci demeure la destination populaire par excellence. 23% ans des 18-24 ans y séjourneront. C’est le cas aussi pour 11% des électeurs de Marine Le Pen contre 1% seulement des électeurs d’Emmanuel Macron.

Sondage pour Le Point : Une majorité de Français favorables à la réduction des vacances d’été

Une majorité de Français favorables à la réduction des vacances d’été

C’est une proposition qui ressurgit régulièrement dans le débat à l’approche du mois de juillet : il faudrait raccourcir les vacances d’été pour les écoliers. Un souhait partagé par Edouard Philippe récemment.

Les Français y sont favorables, à 56%. Seul l’électorat de Jean-Luc Mélenchon et les clusters qui sont proches de lui idéologiquement sont majoritairement opposés à cette diminution du temps de pause estival. De même, on ne distingue pas de divergence profonde entre les parents d’élèves et ceux qui n’ont pas d’enfants scolarisés. Les électeurs modérés semblent les plus enclins à une telle modification du calendrier scolaire : environ deux tiers des électeurs d’Emmanuel Macron, de Yannick Jadot et de Valérie Pécresse y sont favorables.

Par ailleurs, les Français ne semblent pas en quête de vacances absolues. Dans un contexte de forte inflation mais aussi de transformation du marché du travail, les Français semblent satisfaits de leur équilibre temps libre / salaire. 54% d’entre eux estiment avoir suffisamment ou beaucoup de temps libre dans leur quotidien, à l’exception des jeunes actifs qui cumulent très souvent vie professionnelle et enfants en bas âge. Les 25-34 ans sont ainsi 71% à estimer ne pas avoir assez de temps libre. Les électeurs les plus à gauche économiquement semblent également en quête d’un « droit à la paresse » : 68% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon indiquent ne pas avoir assez de temps libre contre 45% en moyenne.

Lorsqu’on demande aux actifs s’ils préfèrent avoir plus de congés mais réduire leur salaire ou bien augmenter leurs congés en baissant leur salaire, deux tiers d’entre eux choisiraient de rester dans leur situation actuelle. 20% préfèreraient augmenter leur salaire et 15% choisiraient d’avoir plus de vacances.

Les plus jeunes, souvent moins bien payés en début de carrière, se distinguent avec 38% des 18-24 ans qui souhaiteraient augmenter leur salaire quitte à réduire leurs congés, rompant avec l’idée que les jeunes actifs seraient en quête de temps libre.  Une césure s’opère avec les 25-34 ans qui sont 27% à se dire prêts à baisser leur salaire contre un peu plus de congés. Et ce pour la raison expliquée plus haut de la difficulté à conjuguer une vie professionnelle qui est souvent plus exigeante à cet âge et la constitution d’un foyer (naissance d’enfants, mariage, accès à la propriété, etc.).

Enfin, les électeurs de gauche sont plus nombreux que la moyenne à vouloir opérer un rééquilibrage au profit de leur temps libre : un quart des électeurs de Jadot et de Mélenchon souhaiteraient ainsi plus de congés, contre 15% en moyenne dans l’opinion.

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