Cluster-17

Sondage élections européennes Cluster17 pour Le Point: Le Rassemblement National creuse l’écart avec Renaissance

Le Rassemblement National creuse l’écart avec Renaissance

13,5 points. C’est l’écart qui sépare désormais la liste menée par Jordan Bardella de la liste Renaissance menée par Valérie Hayer. Avec 29,5% d’intentions de vote, le RN engrange une progression de 0,5 points depuis notre vague du 11 avril tandis que dans le même temps, la liste Renaissance perd 1 point et récolte 16% d’intentions de vote.

Un écart si élevé désormais que le match semble se jouer davantage pour la deuxième place. En effet, la liste socialiste menée par Raphaël Glucksmann est quant à elle une nouvelle fois en progression de 0,5 point et se trouve sondé à 12,5% d’intentions de vote à moins de 4 points de Renaissance.

La liste insoumise reste à la quatrième place, avec 8% d’intentions de vote (-0,5). La liste écologiste conduite par Marie Toussaint semble avoir freiné sa mauvaise dynamique et récolte dans notre sondage 6,5% d’intention de vote (+0,5).

Les Républicains et Reconquête demeurent au coude-à-coude, à 6%, continuant de frôler le seuil très symbolique des 5%.

La campagne ne semble pas passionner particulièrement les Français. Lorsqu’on leur demande quelle liste mène selon eux la meilleure campagne, ils sont 25% à ne pas se prononcer et 22% à répondre « aucune ». Seul le Rassemblement National se démarque avec 23% de sondés qui estiment qu’ils mènent la meilleure campagne. Vient ensuite la liste PS / Place Publique avec 11% de sondés.

En somme ces deux listes, RN et PS, dont on observe depuis le mois de janvier une dynamique sont logiquement les deux seules à être reconnues performantes par les Français. La situation est plus alarmante pour la liste « présidentielle » conduite par Valérie Hayer. Seuls 3% des sondés trouvent qu’elle se démarque dans cette campagne.

Sondage Cluster 17 pour Le Point: Effet d’âge et gender gap : les jeunes femmes sont plus progressistes que la moyenne

Sondage Cluster 17 pour Le Point: Effet d’âge et gender gap : les jeunes femmes sont plus progressistes que la moyenne

Notre étude montre les clivages profonds qui existent dans l’opinion sur les questions d’identité et d’autorité selon l’âge et le genre des sondés. Les femmes de 18 à 24 ans semblent aujourd’hui être « à l’avant-garde » sur les questions d’identité, de féminisme et de genre tandis que chez les jeunes hommes, les valeurs sont moins homogènes avec même une légère sur-représentation de conservateurs et d’identitaires.

  •  Léna Situations et Tibo InShape, stars des millénials

Les deux influenceurs sont très populaires chez les sondés nés après l’an 2000. Certes, ils ne récoltent chacun que 9% de bonnes opinions au global, mais chez les jeunes, leur côte de popularité est très élevée avec une vraie logique de genre. Léna Situations est appréciée par 61% des femmes de 18-24 ans contre 18% des hommes du même âge. L’influenceur sport et nutrition, Tibo InShape est lui très apprécié par la gent masculine : 34% des hommes de 18-24 ans et 33% des 25-34 ans. A ces logiques d’âge et de genre se superpose une logique de valeurs. Léna Situations plaît beaucoup plus aux jeunes de gauche : les deux clusters qui l’apprécient le plus sont les Progressistes, à 31% et les Multiculuralistes à 28%. Tibo InShape séduit lui un public populaire d’une part et plus conservateur d’autre part : il est ainsi apprécié par 20% des Révoltés et 17% des Identitaires.

  • Jordan Bardella et Eric Zemmour séduisent davantage les hommes que les femmes

Eric Zemmour comme Jordan Bardella ont une popularité très masculine. Ainsi, le fondateur de Reconquête engrange ses plus fidèles soutiens chez les hommes de 50-64 ans : 31%. Globalement, 27% des hommes disent apprécier Eric Zemmour contre 18% des femmes. Chez les moins de 25 ans, le rapport est de 1 à 3 : 25% des jeunes hommes apprécient l’ancien journaliste contre 8% seulement des jeunes femmes. On observe peu ou prou la même logique dans la popularité grandissante de Jordan Bardella. Le dauphin de Marine Le Pen est apprécié par 34% des Français. Comme Eric Zemmour, le noyau dur de sa popularité se trouve chez les hommes de 50-64 ans, au sein desquels il récolte 48% de bonnes opinions. Chez les jeunes, il plaît deux fois plus aux hommes qu’aux femmes : 33% de popularité chez les hommes de moins de 25 ans contre 16% seulement chez les jeunes femmes. A l’inverse, Sandrine Rousseau fait « un carton » chez les jeunes femmes : 42% d’entre elles disent apprécier la leader éco-féministe quand sa popularité moyenne est à 11%.

Les logiques de genre semblent donc profondes : les femmes sont globalement beaucoup moins attirées que les hommes par les idées conservatrices. Ces clivages sont renforcés par l’âge. C’est bel et bien la combinaison des facteurs d’âge et de genre qui est explicative du rapport au progressisme sociétal.

  • Les jeunes femmes sont beaucoup plus « progressistes » que la moyenne

Dans la plupart des mesures que nous avons testées et qui mettent en jeu des logiques d’ordre, d’autorité, d’identité, les jeunes femmes se démarquent largement des autres sondés par un rejet des idées conservatrices et autoritaires.

Ainsi, à titre d’exemple, quand 66% des Français sont favorables à l’expulsion de tous les étrangers en situation régulière, les jeunes femmes sont 65% à être contre. A l’inverse, les jeunes hommes sont quant à eux dans la moyenne avec 60% de répondants favorables à l’expulsion des étrangers en situation irrégulière.

Les jeunes femmes se distinguent par leur profonde demande de changement sociétal : elles sont ainsi 47% à être favorables à l’utilisation de l’écriture inclusive dans les entreprises et les administrations contre seulement 16% pour l’ensemble des sondés. Si elles sont plus favorables que leurs concitoyens masculins, les femmes plus âgées restent en moyenne très réticentes à l’adoption d’une telle mesure : à peine 10% des femmes âgées de 50 à 65 ans y sont par exemple favorables.

De même, les femmes de moins de 25 ans sont le seul groupe à être quasi-majoritairement favorable au droit de changer de genre à partir de 16 ans : 45% des répondantes sont d’accord avec cette proposition contre 21% pour l’ensemble des Français interrogés.

En outre, sur certaines questions, la logique d’âge prend le dessus sur la logique de genre. C’est le cas de l’interdiction du port du voile dans l’espace public : chez les plus de 50 ans, nous ne décelons aucune logique de genre, au moins 3/4 des répondants sont favorables à cette interdiction quel que soit leur genre. Chez les moins de 35 ans, les réponses sont plus partagées bien que les hommes se montrent beaucoup plus favorables que les femmes à cette interdiction. Ainsi, 26% des femmes de moins de 25 ans et 36% des femmes de 25 à 34 ans sont favorables à cette interdiction contre 50 à 54% des hommes de la même tranche d’âge.

Ceci révèle en outre des perceptions différentes du féminisme chez les femmes. Les répondantes plus âgées semblent peu disposer à considérer que le droit de porter le voile peut être une liberté quand les plus jeunes semblent penser l’inverse.

Sondage Cluster 17 pour Le Point: Une majorité de Français prêts à voter pour un inconnu

Sondage Cluster17 / Le Point: Une majorité de Français prêts à voter pour un inconnu

64% des Français interrogés dans notre dernière étude pour Le Point se disent prêts à voter à la prochaine présidentielle pour une personnalité qu’ils ne connaissent pas.

Un point de vue partagé principalement par les citoyens les plus à gauche et par les jeunes : 82% des moins de 25 ans se disent prêts à voter pour un inconnu contre 55% des plus de 75 ans.

Cette fracture symbolise probablement un attachement plus prononcé des seniors aux étiquettes partisanes ainsi qu’une aversion au risque plus prononcée.

En outre, ce qui ressort de notre étude est que le rejet du personnel politique demeure très élevé dans l’opinion. 83% des sondés estiment que les femmes et les hommes politique sont en général déconnectés des réalités.

Seuls 8% des sondés considèrent à l’inverse que les politiques sont proches des réalités des gens.

Par ailleurs, 49% des sondés estiment que la politique n’est pas un métier et qu’elle peut être exercée par n’importe quel citoyen. Le thème est toutefois clivant puisque 43% des sondés estiment à l’inverse que la politique est un métier qui doit être exercé par des gens aux compétences spécifiques.

Une vision « populaire » de la politique qui s’oppose à une vision « élitaire » et qu’on retrouve logiquement dans notre segmentation politique. Les groupes en demande de rupture avec « le système » et qui ont le plus participé aux manifestations de gilets jaunes, qu’ils aient des valeurs progressistes ou conservatrices se retrouvent pour défendre une vision plus citoyenne et populaire de la politique. Tandis que les groupes plus modérés, plus proches de la coalition électorale d’Emmanuel Macron sont ceux qui estiment le plus que la politique est un métier à part entière.

75% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon estiment que la politique n’est pas un métier contre 61% des électeurs d’Emmanuel Macron qui pensent l’inverse.
La lame de fond « dégagiste » semble toujours travailler en profondeur la société, laissant la place à des candidatures « hors système ». C’est ce que nous avons souhaité vérifier en testant le potentiel politique de certaines personnalités publiques.

Deux personnalités se détachent : Le Général De Villiers, dont 25% de Français sondés disent qu’ils pourraient voter pour lui s’il se lançait. Et Elise Lucet, soutenue quant à elle par 22% de sondés. Un de leur point commun, qui semble séduire, est de s’être érigé « contre le pouvoir » que cela soit par ses émissions pour Elise Lucet ou par sa démission de l’Elysée pour le Général de Villiers.

Concernant ce dernier, sa popularité dans tous les clusters conservateurs et déclinistes reflète une demande d’ordre et d’autorité qu’il incarne aux yeux de l’opinion par sa fonction.

Sondage élections européennes Cluster17 pour Le Point: Jordan Bardella et le RN maintiennent leur avance

Jordan Bardella et le RN maintiennent leur avance

La liste Rassemblement National demeure largement en tête des intentions de vote dans notre nouvelle vague réalisée pour Le Point.

Avec 29% d’intentions de vote, Jordan Bardella devance toujours de 12 points la liste de la majorité présidentielle conduite par Valérie Hayer, qui stagne à 17%.

La liste Rassemblement National parvient à agréger 87% des électeurs de Marine Le Pen à la présidentielle ainsi que presque la moitié des électeurs d’Eric Zemmour quand Renaissance ne convainc que 61% d’électeurs d’Emmanuel Macron.

Derrière, c’est bien la liste Parti Socialiste / Place Publique qui bénéficie du soutien le plus solide à gauche, avec 12% d’intentions de vote, en hausse de 2 points par rapport à notre dernière vague. La liste conduite par Raphaël Glucksmann « chasse » sur deux fronts en puisant à la fois parmi l’électorat d’Emmanuel Macron et au sein de l’électorat écologiste traditionnel.

La liste verte conduite par Marie Toussaint recule d’ailleurs avec 6% d’intentions de vote ,perdant 2 points par rapport à notre sondage de mars dernier.

A l’instar des écologistes, les Républicains sont désormais proches du seuil critique des 5%. La liste conduite par François-Xavier Bellamy chute aussi à 6% d’intentions de vote (-1). Et pour cause, les LR subissent la concurrence non seulement de Renaissance et du RN mais également de Reconquête sur un segment éminemment important de leur socle électoral : celui de la droite catholique, conservatrice et diplômée.

En somme, les grands équilibres observés depuis trois mois demeurent dans une campagne dont on sent qu’elle n’est pas encore cristallisée, une part substantielle d’électeurs se montrant incertaine de son choix.

Baromètre des personnalités d’avril 2024 : Le spleen de l’électorat centriste

Le spleen de l’électorat centriste

La côte de Gabriel Attal continue de s’éroder : La baisse est très légère mais elle est continue depuis janvier. Le Premier Ministre perd 1 point de popularité et 0,1 de soutien à son action.

• Dans le même temps, Emmanuel Macron est lui parfaitement stable et ce pour le 2nd mois consécutif:

• Le « spleen centriste » : Chez les sondés qui se positionnent au centre, mars fut un mauvais mois. Toutes les personnalités du haut du classement enregistrent une baisse de popularité : -7 pour Gabriel Attal, -11 pour Emmanuel Macron, jusqu’à -15 pour Bruno Le Maire. Seul Edouard Philippe semble moins touché par ce désamour avec une baisse de 2 points. Pour cet électorat, longtemps contraint de choisir entre le PS et l’UMP jusqu’à l’élection d’Emmanuel Macron, c’est peut-être l’heure du désenchantement au moment où des figures centristes semblent se détacher du « bloc présidentiel ».

• Dans le même temps, les figures de la majorité : Edouard Philippe, Gabriel Attal et Emmanuel Macron sont toutes en hausse chez les électeurs qui se positionnent « plutôt à droite ». Le Président de la République enregistre même une hausse de 15 points dans cet électorat.

• L’électorat de droite est quant à lui toujours plus attiré par les figures du Rassemblement National et de Reconquête. Marine Le Pen, Jordan Bardella, Marion Maréchal et Eric Zemmour enregistrent tous une hausse de popularité dans cet électorat, trustant largement les 4 premières places, loin devant la première personnalité des Républicains, Eric Ciotti, 8e avec 35% de bonnes opinions. Notons que les plus fortes progressions sont à mettre au crédit de Marion Maréchal (+15) et d’Eric Zemmour (+12). Un signal faible important, à surveiller, dans un électorat stratégique dans le cadre des élections européennes.

• A gauche le match continue entre François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon. Légère embellie ce mois-ci pour l’ancien sénateur de l’Essonne qui enregistre une progression de 2 points et qui pour la première fois depuis décembre se hisse sur le podium des personnalités les plus soutenues. Avec 12% de sondés qui disent soutenir ses idées, il se trouve 3e derrière Jordan Bardella (16% de soutien) et Marine Le Pen (19%).

Européennes 2024: Evolution des intentions de vote par Cluster

Evolution des intentions de vote des européennes de 2024

Identitaires
Anti-Assistanat
Sociaux-Patriotes
Eurosceptiques
Réfractaires
Libéraux
Conservateurs
Eclectiques
Sociaux Républicains
Apolitiques
Révoltés
Centristes
Solidaires
Progressistes
Sociaux-Démocrates
Multiculturalistes

Remarque : Vous pouvez désactiver/activer la ligne d’un candidat en cliquant sur son nom.

Sondage élections européennes Cluster17 pour Le Point: L’écart se creuse entre le RN et Renaissance

Sondage élections européennes Cluster17 pour Le Point: L’écart se creuse entre le RN et Renaissance

Malgré une campagne enfin lancée, la liste Renaissance perd 1 point dans notre nouvelle vague d’intentions de vote pour les européennes. Le parti présidentiel est crédité de 17% des intentions de vote. Dans le duel à distance qui l’oppose au Rassemblement National, c’est ce dernier qui sort vainqueur pour l’heure avec une très légère progression d’un demi-point, pour se hisser à 29% des intentions de vote. L’écart est désormais de 12 points entre Renaissance et le Rassemblement National.
Dans le détail, les pertes de Renaissance s’expliquent par l’incapacité à mobiliser son socle électoral. Seuls 61% des électeurs d’Emmanuel Macron en 2022 souhaitent voter pour la liste portée par Valérie Hayer. Le parti présidentiel perd surtout sur sa gauche, avec 21% d’électeurs qui disent vouloir voter pour une des listes concurrentes, principalement pour le Parti Socialiste.
A l’inverse, le Rassemblement National fédère très largement son noyau électoral avec 85% d’électeurs de Marine Le Pen qui indiquent vouloir voter pour le RN en juin. Au-delà, la liste portée par Jordan Bardella attire à elle un quart des électeurs Pécresse 2022, de même qu’un quart des électeurs Zemmour, symbolisant ainsi une sorte « d’union des droites par le bas ».
Les équilibres à gauche restent globalement les mêmes. La liste PS-Place Publique conduite par Raphaël Glucksmann connaît un recul d’un point, signant ainsi son premier coup d’arrêt après la relative dynamique de la pré-campagne. L’enjeu pour la liste PS sera comme pour les autres listes de parvenir à faire entendre une voix singulière dans une campagne polarisée par Renaissance et le Rassemblement National.

Sondage Cluster17 pour Le Point: Jordan Bardella s’impose comme un des leaders de la Droite, sans être présidentiable

Sondage Cluster17 / Le Point: Jordan Bardella s’impose comme un des leaders de la Droite, sans être présidentiable

Malgré son âge, Jordan Bardella devient aux yeux des Français un candidat à la présidentielle possible et crédible mais pas encore comme un potentiel Président de la République. En tête ce mois-ci de notre baromètre des personnalités en termes de « soutien » politique, son image imprime et notamment dans l’électorat de droite, y compris les plus modérés.

Le chef de file du RN aux européennes est jugée compétent par 36% des sondés : 46% des électeurs se positionnant « plutôt à droite » et 67% des électeurs « à droite » partagent ce constat. Toutefois, les diplômés et les cadres supérieurs peinent encore à être convaincus par la compétence de Jordan Bardella. Ainsi, 56% des cadres et 59% des Bac +5 estiment qu’il n’est pas compétent, signe que le déficit de crédibilité demeure dans ces segments décisifs de l’électorat.

La percée du dauphin de Marine Le Pen s’explique en grande partie par sa capacité à entrer en résonnance avec les aspirations des électeurs de droite. Ceux-ci sont entre 54% pour les plus modérés à 82% pour les plus radicaux à considérer que Jordan Bardella « est proche de leurs préoccupations ».

De là à être un bon candidat pour la droite à la présidentielle ? 73% des électeurs d’Eric Zemmour et 81% des électeurs de Marine Le Pen le pensent. Les électeurs « plutôt à droite » sont également 48% à le penser. Parmi les clusters de droite, seuls les Libéraux, cluster diplômé, libéral économiquement et conservateur culturellement, montrent une certaine réticence. Dans les autres clusters de droite, sa candidature obtient l’adhésion d’une majorité d’électeurs.

Pour autant, une très large majorité de Français estiment qu’il n’a pas la stature d’un Président de la République : seuls 25% des sondés le voient endosser le costume. Un sentiment partagé y compris au sein de l’électorat de droite.

Baromètre Cluster17 / Le Point de Mars 2024 : Contre-coup pour Gabriel Attal

Baromètre Cluster17 / Le Point de Mars 2024 : Contre-coup pour Gabriel Attal

Le Premier Ministre accuse un décrochage important ce mois-ci en termes de popularité (-4 points) et enchaîne deux mois consécutifs de baisse. Si bien qu’en deux mois, il est passé de la première place, confortable, à la cinquième place du classement. Néanmoins, il demeure toujours dans « le match » avec 33% d’opinions positives et ne possède que 2 points de retard sur Marine Le Pen qui garde la tête du classement malgré un décrochage de 3 points par rapport à février.
Gabriel Attal perd principalement des points sur la droite de l’échiquier. Malgré des annonces prometteuses qui ont séduit cette partie de l’électorat en janvier, celui-ci semble aujourd’hui refluer alors même que la campagne des européennes s’est lancée sur une tonalité nouvelle côté majorité, avec des offensives très prononcées à l’encontre du Rassemblement National.
Dans ce contexte le Premier Ministre perd 5 points d’opinions positives chez les électeurs se positionnant « plutôt à droite » et 12 points chez les électeurs se situant « à droite ».
Quant au jugement sur son action, là aussi les Français semblent moins enthousiastes avec une baisse très légère de 0,2 point (moyenne de 3,8/10) mais qui concerne tous les électorats.
La note du Président de la République est en très légère hausse ce mois-ci à 3,1/10 (+0,1).
Dans le reste du classement, notons la concurrence ténue qui se joue en tête entre les six premiers. Marine Le Pen, François Ruffin, Fabien Roussel, Jordan Bardella, Gabriel Attal et Edouard Philippe se tiennent en 3 points.
Fait important du mois : Jordan Bardella est ce mois-ci en tête du classement des personnalités les plus soutenues. Il dépasse pour la première fois Marine Le Pen qui disposait jusqu’ici du plus large noyau d’électeurs.
Jordan Bardella affiche un insolent 19% de soutien devant la leader du RN, 18%. La tête de liste aux élections européennes est notamment soutenue par 33% d’électeurs se positionnant « à droite » contre 30% pour la double finaliste à l’élection présidentielle.

Sondage Cluster17 / Il Fatto Quotidiano : Fratelli d’Italia en tête des intentions de vote pour les prochaines élections européennes

Sondage Cluster17 / Il Fatto Quotidiano : Fratelli d’Italia en tête des intentions de vote pour les prochaines élections européennes

Article en français :

Les élections européennes en Italie : le parti de Giorgia Meloni en tête

Un récent sondage réalisé par Cluster 17 en partenariat avec Il Fatto Quotidiano révèle que le parti de Giorgia Meloni est en tête pour les élections européennes, avec 27,3 % des intentions de vote. Ce résultat place le Partido Democratico (PD) en deuxième position, avec 19,3 % des suffrages, suivi par le Mouvement 5 Etoiles avec 16 %. En revanche, la Lega et Forza Italia arrivent loin derrière, avec respectivement 9,1 % et 7,6 %.

Ces données semblent indiquer que les rapports de force issus des élections politiques de septembre 2022 sont restés figés. Cependant, ce qui est particulièrement notable dans ce sondage, c’est la société italienne profondément clivée sur les accusations d’autoritarisme auxquelles fait face le gouvernement Meloni. L’Italie semble être coupée en deux camps distincts.

Par exemple, si 50 % des Italiens estiment que les interdictions de manifester se sont multipliées, ce pourcentage grimpe à 82 à 99 % dans l’électorat de gauche et du M5S, contre seulement 7 à 13 % dans l’électorat de droite. De même, 53 % des Italiens craignent des restrictions de la liberté d’expression, mais ce chiffre monte à 82 % à 100 % chez l’électorat de gauche et du M5S. Enfin, 47 % des Italiens pensent qu’il y a un risque de glissement autoritaire en Italie, avec des variations similaires selon les tendances politiques.

Ces résultats mettent en lumière les divisions profondes au sein de la société italienne et soulignent les enjeux cruciaux des prochaines élections européennes.

 

Articolo in italiano:
Le elezioni europee in Italia: il partito di Giorgia Meloni in testa

Un recente sondaggio condotto da Cluster 17 in collaborazione con Il Fatto Quotidiano rivela che il partito di Giorgia Meloni è in testa per le elezioni europee, con il 27,3% delle intenzioni di voto. Questo risultato pone il Partito Democratico (PD) al secondo posto, con il 19,3% dei voti, seguito dal Movimento 5 Stelle con il 16%. Al contrario, la Lega e Forza Italia sono molto indietro, con rispettivamente il 9,1% e il 7,6%.

Questi dati sembrano indicare che i rapporti di forza emersi dalle elezioni politiche del settembre 2022 siano rimasti immutati. Tuttavia, ciò che è particolarmente significativo in questo sondaggio è la società italiana profondamente divisa sulle accuse di autoritarismo rivolte al governo Meloni. L’Italia sembra essere divisa in due fazioni distinte.

Ad esempio, se il 50% degli italiani ritiene che le divieti di manifestare si siano moltiplicati, questo percentuale sale all’82-99% nell’elettorato di sinistra e del M5S, contro solo il 7-13% nell’elettorato di destra. Allo stesso modo, il 53% degli italiani teme restrizioni alla libertà di espressione, ma questa percentuale sale all’82-100% nell’elettorato di sinistra e del M5S. Infine, il 47% degli italiani ritiene che ci sia un rischio di deriva autoritaria in Italia, con variazioni simili in base all’orientamento politico.

Questi risultati mettono in luce le divisioni profonde all’interno della società italiana e sottolineano le sfide cruciali delle prossime elezioni europee.

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