Communiqué de presse

CLUSTER17

La droite prise en tenaille entre Macron et Zemmour/Le Pen

Comprendre le rétrécissement de l’électorat des Républicains et pourquoi il sera difficile d’inverser cette tendance

Par Jean-Yves Dormagen
@jydormagen

Les adhérents des Républicains désigneront le 4 décembre prochain, par un vote, leur candidat à l’élection présidentielle. A l’occasion de cette « primaire interne », Cluster17 a réalisé un sondage pour mieux comprendre les enjeux à droite du prochain scrutin présidentiel. Notre segmentation de l’électorat en clusters idéologiques permet d’éclairer les difficultés rencontrées par la droite depuis 2017 et les risques que présente pour elle la séquence électorale de 2022.

RÉSUMÉ

Notre dernière étude permet d’éclairer les enjeux de la campagne présidentielle pour Les Républicains. L’analyse par clusters offre la possibilité de préciser les contours de l’électorat potentiel de la droite française. Cinq clusters principaux composent la grande famille historique de la droite et du centre. Il s’agit des Centristes, des Libéraux, des Conservateurs, des Anti-Assistanat et des Identitaires. A eux seuls, ils concentrent, en effet, les trois quarts du vote de droite. Ce sont eux qui ont porté Nicolas Sarkozy au pouvoir en 2007 et qui ont apporté l’essentiel de ses voix à François Fillon en 2017. 

Le profil de ces cinq clusters révèle que l’électorat des Républicains, comme tous les électorats, est en réalité hétérogène. Il se rassemble sur certains clivages, tel le clivage économique, sur lequel il partage un point de vue libéral : hostilité aux 35 heures, sentiment qu’il y a trop d’aides sociales, qu’il faut réduire le nombre de fonctionnaires… Mais il tend aussi à se diviser sur d’autres questions tout aussi déterminantes comme les enjeux culturels et identitaires. Pour comprendre ces lignes de clivages, il est utile de distinguer entre clusters aisés et clusters plus populaires. Les deux clusters les plus aisés – Centristes et Libéraux – sont modérés et très pro-Union Européenne. Les trois clusters de classes moyennes et populaires – Conservateurs, Anti-Assistanat et Identitaires – sont plus radicaux et surtout demandeurs d’une offre porteuse, à des degrés divers, de leurs revendications identitaires.

Ces différences de systèmes d’opinions trouvent leur prolongement dans les préférences en matière de choix du meilleur candidat pour représenter les Républicains à la présidentielle. Les sympathisants Républicains présents dans les deux clusters modérés préfèrent Michel Barnier. A l’opposé, ceux des clusters plus populaires et identitaires penchent pour Xavier Bertrand. Quant à Valérie Pécresse, elle est le premier choix des Conservateurs.

Mais quel que soit le candidat qui sortira vainqueur le 4 décembre prochain, il devra relever un défi considérable : inverser la dynamique de rétrécissement de l’électorat des Républicains. Comme le montre notre étude, celle-ci résulte de la prise en tenaille de cet espace électoral par l’offre incarnée par Emmanuel Macron d’un côté et par celles des candidatures identitaires de l’autre, au premier rang desquelles celle d’Éric Zemmour. Comme le montrent nos intentions de votes par clusters, Emmanuel Macron est aujourd’hui très largement en tête dans les deux clusters modérés de la droite et du centre, y compris au sein des Libéraux qui représentaient encore le cœur battant de la campagne de François Fillon en 2017. A l’autre pôle de la droite, parmi les Anti-Assistanat et les Identitaires, Éric Zemmour et dans une moindre mesure Marine Le Pen font largement la course en tête.

Quel qu’il soit, le candidat républicain devra faire preuve de beaucoup de talent pour sortir de cette prise en tenaille et retrouver un score comparable à celui de François Fillon en 2017.

La grande famille de la droite se compose de cinq clusters idéologiques principaux

Parmi nos seize clusters, cinq relèvent de la famille politique de la droite et du centre (Tab. 1). Ils ont en commun de se positionner majoritairement à droite et au centre :  80% contre 31% dans le reste de la population. Ils représentent une part décisive du marché électoral de la droite : en 2017, ces cinq clusters ont ainsi fourni plus des trois quarts (83%) du total des suffrages obtenus par François Fillon. Ils constituent le socle historique des coalitions électorales qui ont porté la droite au pouvoir. En 2007, ces clusters ont voté à 88% pour Nicolas Sarkozy contre Ségolène Royal et ils lui ont à nouveau apporté 79% de leurs voix en 2012, pourtant dans un contexte de recul de la droite. Quatre de ces clusters concentrent à eux seuls près des trois quarts (71%) des électeurs déclarant une proximité partisane en faveur des Républicains (le cluster Les Centristes se distinguant des autres sur ce dernier point, cf. Tab 1).

L’analyse de ces cinq clusters conduit à souligner un premier point très important pour qui veut comprendre les dynamiques électorales en cours : comme tous les électorats, celui qui est susceptible de voter les Républicains est, en réalité, divers et hétérogène. Si certains clivages le rassemblent, d’autres, tout aussi importants, peuvent le diviser. Notre méthode de clusterisation le révèle très clairement. Au sein de l’électorat français, elle nous a permis d’identifier trois clivages principaux : multiculturalisme VS identitarisme, demande de stabilité VS demande de rupture et social-étatisme VS pro-entreprenariat. Les clusters de la droite et du centre sont principalement réunis par ce dernier clivage portant sur les enjeux économiques : à des degrés divers, tous les clusters de la droite et du centre sont favorables au libéralisme économique. Ils sont plutôt hostiles aux taxes, aux 35 heures, à « trop » de redistribution et ont tendance à considérer qu’il y a « trop de fonctionnaires en France ». Ils sont plutôt pro-entreprises et pro-marché. Sur les deux autres clivages, ils ont tendance à s’éloigner voire à se diviser. Et c’est là l’une des clefs de lecture principale, on va le constater, de la crise électorale actuelle de la droite. Pour comprendre les racines et les logiques de cette crise, il faut distinguer, ici, les clusters demandeurs de stabilité, en moyenne très diplômés et aisés, et les clusters demandeurs de rupture, plutôt populaires.

Nous avons identifié, au sein de la population française dans son ensemble, trois clusters particulièrement demandeurs de stabilité, tous en moyenne très diplômés et aisés. Deux d’entre eux sont des clusters du centre ou de la droite : les Centristes et les Libéraux . Ils se caractérisent par une forte demande de stabilité et par des positions modérées (pour les Centristes) à plutôt conservatrices (pour les Libéraux) sur les enjeux culturels et identitaires. Ces clusters sont aussi parmi les plus favorables à l’Union européenne et ceux dont les membres se sentent le plus « Européens ».

Sur ces clivages, les clusters de droite qui sont porteurs d’une demande de rupture et sont généralement plus populaires voire très populaires pour certains d’entre eux, ont des positions différentes, si ce n’est opposées. Les Conservateurs compose un cluster peu politisé, qui se caractérise par un rejet du multiculturalisme, mais sans atteindre la radicalité des Anti-Assistanat et des Identitaires . Ces deux derniers clusters réunissent, en effet, les segments de la population les plus hostiles au multiculturalisme, aux migrants et au libéralisme culturel. Ils comprennent d’ailleurs un certain nombre d’électeurs sceptiques sur l’Union européenne, voire pour une partie minoritaire d’entre eux favorables à une sortie de l’UE. En termes de radicalité également, des différences voire des oppositions sont décelables. Autant les Centristes et les Libéraux sont modérés et favorables à la stabilité, autant un cluster comme les Anti-Assistanat est porteur d’une certaine demande de transformations radicales.

L’électorat de la droite et du centre est partagé sur le choix du meilleur candidat

Lorsqu’on examine les préférences des différents clusters concernant le candidat qui portera les couleurs des Républicains, des premières tendances se dessinent. Aucun candidat ne s’impose réellement comme une évidence, puisque Xavier Bertrand est en tête (31%) mais avec une avance somme toute assez réduite sur Valérie Pécresse (26%), elle-même suivie d’assez près par Michel Barnier (23%). L’examen de ces résultats par clusters apporte quatre informations complémentaires. Xavier Bertrand est le seul candidat dont le score ne varie guère en fonction de la sensibilité idéologique des électeurs de la droite et du centre. Il faut, cependant, souligner qu’il est, en léger, retrait parmi les Libéraux, lesquels représentent le barycentre des Républicains et sont peut-être surreprésentés parmi les électeurs qui voteront au Congrès du parti. Valérie Pécresse est, quant à elle, sous-représentée au sein du cluster le plus radical sur les enjeux culturels : les Identitaires. A l’inverse, Éric Ciotti est logiquement au plus haut sur les clusters qui font des enjeux culturels et identitaires leur priorité politique. Il est d’ailleurs de loin le candidat le plus clivant au sein de la coalition électorale de la droite, obtenant la quasi-totalité de ses préférences parmi les Anti-Assistanat et les Identitaires et n’ayant quasiment aucun soutien dans les trois autres clusters. Enfin, Michel Barnier réalise ses meilleurs scores dans les deux clusters pro-Européens et demandeurs de stabilité : 32% chez les Libéraux et 31% chez les Centristes, soit dans des segments de la droite et du centre où son profil d’ancien commissaire européen est de nature à rassurer et à susciter l’adhésion.

Barnier VS Bertrand ou les deux pôles de l’électorat « Républicain »

Si ces résultats permettent de comprendre les préférences actuelles au sein des différentes composantes de l’électorat de la droite et du centre, ils ne sont en rien prédictifs des résultats du processus de désignation. Celui-ci dépend du vote des seuls adhérents Républicains, lesquels ne peuvent pas être sondés et ne sont probablement pas représentatifs des électeurs de droite et a fortiori du centre dans leur globalité. Nos propres résultats incitent d’ailleurs à la prudence et permettent de comprendre toute l’incertitude du scrutin dès lors que le corps électoral se restreint aux individus les plus convaincus. Lorsqu’on ne tient compte, en effet, que des électeurs déclarant une proximité avec les Républicains (15%), les rapports de forces évoluent sensiblement.

Parmi les sympathisants les Républicains des cinq clusters de droite, Michel Barnier fait jeu égal avec Xavier Bertrand : 32% contre 31%. Tous les autres candidats reculent chez les seuls sympathisants des Républicains, y compris Valérie Pécresse. La compétition entre Michel Barnier et Xavier Bertrand révèle alors les différentes sensibilités de l’électorat les Républicains : l’ancien commissaire européen est largement en tête dans les deux clusters pro-européens et demandeurs de stabilité (56% parmi les Centristes et 47% parmi les Libéraux), tandis que Xavier Bertrand est en position de leadership dans les deux clusters radicaux sur les enjeux culturels et sociétaux (39% chez les Anti-Assistanat et 39% chez les Identitaires). On le voit, ce duel potentiel active partiellement le clivage entre les deux pôles principaux de la droite : son pôle diplômé, aisé, pro-Européen et plus modéré d’un côté, et son pôle identitaire, plus populaire et plus radical de l’autre.

Pourquoi le candidat issu de la primaire aura du mal à retrouver le score de François Fillon en 2017

La difficulté pour les Républicains aujourd’hui réside précisément dans le fait que ces deux pôles sont en train de s’éloigner de plus en plus, captés par des offres mieux positionnées et mieux-disantes que la leur. Ainsi, le pôle modéré et demandeur de stabilité est de plus en plus attiré par Emmanuel Macron et LREM. Nos dernières mesures des intentions de votes par clusters le montrent très clairement. Emmanuel Macron est, aujourd’hui, en position quasi-hégémonique parmi les Centristes : 85% d’intentions de votes dans un cluster au sein duquel François Fillon obtenait encore 22% des voix en 2017 et où Xavier Bertrand (le candidat républicain que nous avons testé) n’obtiendrait plus que 4% des suffrages. La situation est moins compromise au sein du cluster qui fut le cœur battant de l’électorat de François Fillon : les Libéraux. Au sein de ce cluster diplômé, aisé et conservateur, Emmanuel Macron est cependant en tête : 41% contre 33% en faveur de Xavier Bertrand. Un tel score du candidat républicain représenterait un recul de 35 points par rapport à François Fillon parmi les Libéraux. À noter, la percée d’Éric Zemmour au sein de ce cluster où l’ancien journaliste du Figaro est crédité de 22% des intentions de votes.

Éric Zemmour constitue précisément, avec Marine Le Pen, l’autre grande menace qui pèse sur les chances de succès d’une candidature Républicaine. Chez les Identitaires, la percée d’Éric Zemmour est absolument fulgurante : 56% d’intentions de votes en sa faveur. Comme il s’agit d’un cluster de grande dimension (10% de l’électorat), les Identitaires apportent à eux seuls plus de 5 points d’intentions de vote globale à Éric Zemmour. La rapidité de sa progression au sein de cluster s’explique par le fait que les positions qu’il défend sont particulièrement bien ajustées au système d’opinion de ce segment de l’électorat. Marine Le Pen y occupe la seconde place avec 18% reléguant ainsi Xavier Bertrand à un modeste 9% dans un cluster qui avait pourtant accordé 33% de ses suffrages à François Fillon. L’hémorragie électorale est un peu moins prononcée chez les Anti-Assistanat, peut-être en raison de leur attachement à un programme très orienté à droite sur le plan économique. Il n’en reste pas moins que le vote Républicain y est aujourd’hui divisé de moitié par rapport à son niveau de 2017, ici au bénéfice d’Emmanuel Macron en légère progression et, plus encore, des deux candidatures identitaires qui réunissent ensemble 56% des intentions de votes (28% Eric Zemmour et 28% Marine Le Pen).

Le cluster des Conservateurs constitue dans cette perspective un véritable cas d’école. Ce cluster conservateur sur les enjeux culturels mais plutôt modéré vote traditionnellement à droite : en 2002, il préférait largement Jacques Chirac (85%) à Jean-Marie Le Pen (15%). En 2007, il votait à 81% en faveur de Nicolas Sarkozy face à Ségolène Royal. Mais depuis quelques années, il est au carrefour de toutes les recompositions à droite, subissant des forces centripètes qui le fragmentent littéralement. Ainsi, dès le premier tour de la dernière présidentielle, il se divisait en trois parts d’importances assez comparables : François Fillon (33%), Emmanuel Macron (25%) et Marine Le Pen (25%). Nos dernières intentions de votes sont révélatrices des évolutions en cours : Emmanuel Macron y est stable (33%) par rapport à son score de 2017, et les candidatures identitaires cumulées y sont en progression (37%, dont Éric Zemmour 23% et Marine Le Pen 14%), tandis que Xavier Bertrand (13%) y enregistre un recul de 20 points par rapport à François Fillon. C’est bien dans cette prise en tenaille entre la candidature d’Emmanuel Macron et les candidatures identitaires que réside l’explication du recul considérable du parti Les Républicains, dont l’espace électoral ne cesse de se réduire, y compris dans des clusters qui leur ont été longtemps fidèles.

Sauf évènement spectaculaire venant modifier le scénario de la campagne en cours, inverser cette tendance baissière représentera un challenge particulièrement difficile pour le candidat Républicain. L’analyse par clusters permet de bien se représenter l’ampleur du défi. Si le futur candidat s’adresse prioritairement aux deux clusters diplômés, aisés et modérés (Centristes et Libéraux) pour stopper l’hémorragie électorale au profit d’Emmanuel Macron, il risque de l’accélérer dans les clusters les plus identitaires (Anti-Assistanat, Identitaires) au profit d’Éric Zemmour et de Marine Le Pen. S’il s’adresse prioritairement à ces derniers, c’est son flanc demandeur de stabilité qui se trouvera à découvert au plus grand bénéfice d’Emmanuel Macron. Quant à la stratégie habituelle des candidats Républicains – adopter un positionnement de droite médian susceptible de fédérer les cinq clusters de la coalition – elle risque, elle aussi, de se révéler inefficace. Cette position médiane sera, par définition, moins ajustée aux systèmes d’opinion de chacun des clusters que l’offre d’Emmanuel Macron sur les clusters demandeurs de stabilité et que l’offre des candidatures identitaires sur les clusters qui font des questions culturelles et sociétales l’enjeu majeur de la prochaine élection. On le comprend, les transformations accélérées de l’offre politique compliquent considérablement la tâche de celle ou de celui qui sera désigné par les adhérents des Républicains pour porter leur couleur à la prochaine présidentielle.

Lancement de Cluster17 : laboratoire d’études de l’opinion

Communiqué de presse

Lancement de Cluster17 :

laboratoire d’études de l’opinion

9 novembre 2021 – Paris

Ce mardi 9 novembre 2021, le site internet de Cluster17 est en ligne. A la frontière entre laboratoire d’études de l’opinion et média d’analyse, Cluster17 propose une nouvelle approche de la demande politique et des dynamiques électorales. Pour cela, Cluster17 s’appuie sur une méthode et un outil d’enquête développés et testés durant plus de 3 ans auprès de larges échantillons représentatifs de la population française.

Une méthode inédite de segmentation politique

Cette méthode repose sur une segmentation de la société française en 16 groupes homogènes : les Clusters. Ces derniers réunissent des citoyens partageant les mêmes positions sur 15 des principaux clivages actuels. Chacun des 16 clusters a des traits sociaux et culturels spécifiques, partage des valeurs communes et se trouve attiré par les mêmes offres politiques.

Fort de sa méthodologie, Cluster17 est en mesure d’analyser la demande politique et d’anticiper les dynamiques électorales plus rapidement et plus précisément que les études traditionnelles. Sa base de contacts qualifiés et son outil d’analyse permettent à Cluster17 de mener des enquêtes en temps réel sur de grands échantillons représentatifs.

« Cluster17 est une structure hybride d’un type inédit en France, à la frontière entre un laboratoire scientifique et un média, explique son président-fondateur Jean-Yves Dormagen. Grace à notre méthode de segmentation de l’opinion et à la richesse de notre base de données, nous sommes capables de proposer des analyses électorales sur des échantillons représentatifs et de grande dimension. »

Une enquête mensuelle et un baromètre hebdomadaire sur l’élection présidentielle 2022

Cluster17 a pour ambition de suivre au plus près les mouvements de l’opinion durant la campagne présidentielle. L’objectif est de nourrir le débat public par l’intermédiaire d’un baromètre politique mis à jour chaque semaine et d’une grande vague d’enquête mensuelle. L’outil mis en ligne permettra également à chaque visiteur de se tester et de découvrir le « cluster politique » auquel il appartient.

Riche d’une équipe pluridisciplinaire d’une dizaine de consultants mêlant universitaires, statisticiens, professionnels des études et de la communication, Cluster17 se propose d’être un fournisseur d’études et d’analyses tout au long la période électorale qui vient de débuter.

« Cluster17 vient répondre à une demande de compréhension dans une époque instable où les clivages culturels, identitaires et de radicalité se sont imposés comme les plus structurants et sont en train de rebattre de manière spectaculaire les cartes du jeu électoral, précise Jean-Yves Dormagen. Dans cette période complexe, notre ambition est d’apporter dans le débat public un éclairage scientifique sur les évolutions rapides et incessantes de notre société. »

A propos de Cluster17

Cluster17 est une société hybride à la frontière entre média et laboratoire d’études de l’opinion, produisant ses propres sondages et proposant des analyses fondées sur une segmentation de l’opinion en 16 groupes, dénommés « clusters ». Présidée par Jean-Yves Dormagen, professeur de Science Politique, spécialiste de la sociologie électorale et de l’abstention, Cluster17 compte une dizaine de collaborateurs : universitaires, statisticiens, professionnels du secteur des études et de de la communication.

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