Sociologie

Les Anti-Assistanat sont majoritairement masculins, âgés, et issus de classes moyennes et aisées

Les Anti-Assistanat représentent 8% des Italiens. Ils forment un groupe où 68 % sont des hommes et où une proportion élevée (47 %) est âgée de 65 à 74 ans. Ils appartiennent principalement aux classes moyennes et supérieures, avec une surreprésentation de retraités, de commerçants et chefs d’entreprise et de ménages aisés. Ils sont géographiquement surreprésentés en Lombardie et dans le Trentin-Alto-Adige. Leur participation électorale est forte, témoignant d’un engagement citoyen soutenu.

Système d’opinions

Les Anti-Assistanat prônent le libéralisme économique, s’opposent aux aides sociales, et ont des positions conservatrices sur certains sujets culturels

Les Anti-Assistanat rejettent fermement les aides publiques et les transferts budgétaires vers le Sud de l’Italie, qu’ils considèrent comme improductifs. Ils valorisent fortement la méritocratie et la « valeur travail », ce qui les rend hostiles à toute redistribution excessive.

Culturalement, ils affichent des opinions tranchées et s’opposent à l’adoption pour les couples homosexuels. En revanche, ils se montrent plus ouverts que d’autres groupes de droite envers l’accueil des réfugiés. Bien qu’ils soient croyants et pratiquants, ils ne souhaitent pas trop politiser les questions religieuses.

Orientations électorales

Les Anti-Assistanat constituent le socle historique de la droite italienne

En 2018, la Lega a capté 39 % des votes de ce groupe, suivie de Forza Italia (20 %). Cependant, avec l’émergence de nouveaux leaders, Giorgia Meloni a renforcé sa présence dans ce cluster. Lors des législatives de 2022, 64 % des Anti-Assistanat ont voté pour Fratelli d’Italia, contre 10 % pour Forza Italia et seulement 5 % pour la Lega. Leur participation électorale élevée (88 % en 2022) les place comme un groupe pivot des dynamiques électorales italiennes.