Sociologie

Les Anti-Assistanat sont moyennement diplômés et aisés

Les Anti-Assistanat se caractérisent par une légère prédominance masculine avec 57% d’hommes contre 43% de femmes. En termes d’âge, ce groupe est relativement équilibré : 49% ont moins de 50 ans, tandis que 51% ont dépassé la cinquantaine, ce qui reflète une répartition homogène entre les générations.

Sur le plan éducatif, 40% de ce groupe sont titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur, dont 17% ayant atteint un niveau Master et plus, tandis que 23% n’ont pas obtenu leur Abitur, indiquant une diversité de parcours académiques. Financièrement, les Anti-Assistanat sont très aisés, avec 74% de ses membres gagnant plus de 3000 euros par mois et 25% percevant plus de 5000 euros, illustrant une position économique confortable.

Professionnellement, ce groupe est marqué par une surreprésentation de chefs d’entreprise. Les Anti-Assistanat incluent 25% de cadres et professions intermédiaires, 34% d’ouvriers et employés, et 33% de retraités, témoignant d’une diversité dans les statuts professionnels, bien que majoritairement actifs et économiquement influents.

Sur le plan religieux, les Anti-Assistanat se montrent moins croyants et pratiquants que d’autres groupes. 49% d’entre eux se déclarent sans religion, tandis que 24% sont protestants et 24% catholiques, révélant un faible attachement aux croyances traditionnelles. Ce groupe se retrouve dans toutes les tailles de communes, sans préférence marquée pour les zones urbaines ou rurales, avec une présence notable dans des régions comme la Bavière, Berlin et la Nordrhein-Westfalen.

Système d’opinions

Les Anti-Assistanat sont contre les aides sociales et pour l’initiative individuelle

Les Anti-Assistanat affichent des positions résolument conservatrices et restrictives sur des sujets clés. Concernant l’immigration, ils sont fermement anti-immigration, prônant des politiques de contrôle strictes et des restrictions renforcées à l’entrée et à l’intégration des étrangers.

Sur les questions culturelles, les Anti-Assistanat se montrent clivés, sans engagement clair pour ou contre le progressisme culturel. Leur position sur la chrétienté est modérée, avec une tendance pro-chrétienne, soulignant un attachement modéré aux racines chrétiennes sans adhésion excessive. Concernant l’Islam, ils adoptent une position très critique.

L’écologie représente également un sujet de division pour eux, ne manifestant ni un fort soutien écologique ni une opposition marquée. En matière d’autorité, ils adoptent une posture modérément autoritaire, favorisant des mesures de contrôle et de gouvernance strictes mais sans excès.

Ils se montrent par ailleurs très favorables à l’Union européenne, convaincus des bénéfices d’une intégration européenne accrue.

En revanche, les Anti-Assistanat s’opposent vigoureusement aux aides sociales, adoptant une posture très anti-aides sociales. Ils estiment que l’assistanat doit être limité et que les aides devraient être accordées de manière très restrictive. Leur vision de la redistribution des richesses est modérée, avec une tendance anti-redistribution, soutenant des politiques économiques favorisant l’autonomie individuelle.

Enfin, sur le plan des relations internationales, ils se montrent anti-Russie, prônant des relations alignées sur les valeurs européennes et éloignées de l’influence russe.

Orientations électorales

Les Anti-Assistanat sont un des piliers forts du vote CDU/CSU

Les Anti-Assistanat démontrent un fort engagement électoral avec une participation de 84% aux fédérales de 2021, qui s’élève même à 89% pour les élections européennes de 2024. Lors des fédérales de 2021, ils ont majoritairement soutenu la CDU/CSU (52%) et le FDP (19%), reflétant leur préférence pour les partis de droite libérale. Les Grünen, l’AfD et le SPD bénéficient également d’un soutien plus limité, respectivement à 7% chacun.

Lors des européennes de 2024, leur soutien envers la CDU/CSU atteint un niveau impressionnant de 72%, confirmant leur préférence pour des politiques conservatrices. Les autres partis reçoivent un soutien marginal, avec le FDP à 9% et les Grünen à 5%.

Les projections pour les fédérales de 2025 indiquent une poursuite de cette tendance, avec un soutien de 68% pour la CDU/CSU, 9% pour le FDP, et des votes minoritaires pour les Grünen et l’AfD. Ces choix électoraux illustrent leur adhésion à une politique de droite, stable et modérément conservatrice, en rejet des partis perçus comme trop sociaux ou extrémistes.